Quelques mois avant sa mort, ThĂ©rĂšse compose son poĂšme "Pourquoi je tâaime Ă Marie !" Elle y exprime tout ce quâelle pense de la Vierge Marie. Elle nous invite Ă nous tourner vers la MĂšre de Dieu et notre MĂšre en mĂ©ditant sa vie telle que lâĂvangile nous la rĂ©vĂšle avec discrĂ©tion et au long du poĂšme, vous pourrez aussi mĂ©diter les textes de lâEvangile auxquels ThĂ©rĂšse fait allusion. AprĂšs le poĂšme, vous trouverez une petite note permettant de mieux Ă©couter ce que ThĂ©rĂšse dĂ©sire nous dire."Oh ! je voudrais chanter, Marie pourquoi je tâaime ! Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cĆur Et pourquoi la pensĂ©e de ta grandeur suprĂȘme Ne saurait Ă mon Ăąme inspirer de frayeur. Si je te contemplais dans ta sublime gloire Et surpassant lâĂ©clat de tous les bienheureux Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire O Marie devant toi, je baisserais les yeux !⊠Il faut pour quâun enfant puisse chĂ©rir sa mĂšre Quâelle pleure avec lui, partage ses douleurs O ma MĂšre chĂ©rie, sur la rive Ă©trangĂšre Pour mâattirer Ă toi, que tu versas de pleurs !âŠ." En mĂ©ditant ta vie dans le saint Evangile Jâose te regarder et mâapprocher de toi Me croire ton enfant ne mâest pas difficile Car je te vois mortelle et souffrant comme moi ⊠Lorsquâun ange du Ciel tâoffre dâĂȘtre la MĂšre Du Dieu qui doit rĂ©gner toute lâĂ©ternitĂ© "Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu lâappelleras du nom de JĂ©sus. Il sera grand, et sera appelĂ© Fils du TrĂšs-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trĂŽne de David, son pĂšre ; il rĂ©gnera sur la maison de Jacob pour les siĂšcles et son rĂšgne nâaura pas de fin." Lc 1, 31-33 Je te vois prĂ©fĂ©rer, ĂŽ Marie, quel mystĂšre ! Lâineffable trĂ©sor de la virginitĂ©. Je comprend que ton Ăąme, ĂŽ Vierge ImmaculĂ©e Soit plus chĂšre au Seigneur que le divin sĂ©jour Je comprends que ton Ăąme, Humble et Douce VallĂ©e Peut contenir JĂ©sus, lâOcĂ©an de lâAmour !⊠"Chargez-vous de mon joug et mettez-vous Ă mon Ă©cole, car je suis doux et humble de cĆur, et vous trouverez soulagement pour vos Ăąmes. " Mt 11, 29 Oh ! je tâaime, Marie, te disant la servante Du Dieu que tu ravis par ton humilitĂ© Marie dit alors "Je suis la servante du Seigneur ; quâil mâadvienne selon ta parole !" Lc 1, 38 Cette vertu cachĂ©e te rend toute-puissante Elle attire en ton cĆur la Sainte TrinitĂ© Alors lâEsprit dâAmour te couvrant de son ombre Lâange lui rĂ©pondit "LâEsprit Saint viendra sur toi, et la puissance du TrĂšs-Haut te prendra sous son ombre ; câest pourquoi lâĂȘtre saint qui naĂźtra sera appelĂ© Fils de Dieu. Lc 1, 35 Le Fils Ă©gal au PĂšre en toi sâest incarnĂ© De ses frĂšres pĂ©cheurs bien grand sera le nombre Puisquâon doit lâappeler JĂ©sus, ton premier-nĂ© ! Elle enfanta son fils premier-nĂ©, lâenveloppa de langes et le coucha dans une crĂšche, parce quâils manquaient de place dans la salle. Lc 2,7 O MĂšre bien-aimĂ©e, malgrĂ© ma petitesse Comme toi je possĂšde en moi Le Tout-Puissant Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse Le trĂ©sor de la mĂšre appartient Ă lâenfant Et je suis ton enfant, ĂŽ ma MĂšre chĂ©rie Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas Ă moi ? Aussi lorsquâen mon cĆur descend la blanche Hostie JĂ©sus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi !⊠Tu me le fais sentir, ce nâest pas impossible De marcher sur tes pas, ĂŽ Reine des Ă©lus, LâĂ©troit chemin du Ciel, tu lâas rendu visible Etroite est la porte et resserrĂ© le chemin qui mĂšne Ă la Vie, et il en est peu qui le trouvent. Mt 7,14 En pratiquant toujours les plus humbles vertus. AuprĂšs de toi, Marie, jâaime Ă rester petite, Des grandeurs dâici-bas je vois la vanitĂ©, Chez Sainte Elisabeth, recevant ta visite, Jâapprends Ă pratiquer lâardente charitĂ©. En ces jours-lĂ , Marie partit et se rendit en hĂąte vers la rĂ©gion montagneuse, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Elisabeth. Lc, 39-40 LĂ jâĂ©coute ravie, Douce Reine des anges, Le cantique sacrĂ© qui jaillit de ton cĆur. Marie dit alors "Mon Ăąme exalte le Seigneur,et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon sauveur, parce quâil a jetĂ© les yeux sur lâabaissement de sa servante. Oui, dĂ©sormais toutes les gĂ©nĂ©rations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa misĂ©ricorde sâĂ©tend dâĂąge en Ăąge sur ceux qui le craignent. Il a dĂ©ployĂ© la force de son bras, il a dispersĂ© les hommes au cĆur superbe. Il a renversĂ© les potentats de leurs trĂŽnes et Ă©levĂ© les humbles, Il a comblĂ© de biens les affamĂ©s et renvoyĂ© les riches les mains vides Il est venu en aide Ă IsraĂ«l, son serviteur, se souvenant de sa misĂ©ricorde, selon quâil lâavait annoncĂ© Ă nos pĂšres en faveur dâAbraham et de sa postĂ©ritĂ© Ă jamais !" Lc, 46-55 Tu mâapprends Ă chanter les divines louanges A me glorifier en JĂ©sus mon Sauveur Tes paroles dâamour sont de mystiques roses Qui doivent embaumer les siĂšcles Ă venir. En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses Je veux les mĂ©diter, afin de lâen bĂ©nir. Quand le bon Saint Joseph ignore le miracle Que tu voudrais cacher dans ton humilitĂ© Or telle fut la genĂšse de JĂ©sus Christ. Marie, sa mĂšre, Ă©tait fiancĂ©e Ă Joseph or, avant quâils eussent menĂ© vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de lâEsprit Saint. Joseph, son mari, qui Ă©tait un homme juste et ne voulait pas la dĂ©noncer publiquement, rĂ©solut de la rĂ©pudier sans bruit. Alors quâil avait formĂ© ce dessein, voici que lâAnge du Seigneur lui apparut en songe et lui dit "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme car ce qui a Ă©tĂ© engendrĂ© en elle vient de lâEsprit Saint.Mt 1, 17-19 Tu le laisses pleurer tout prĂšs du tabernacle Qui voile du Sauveur la divine beautĂ© ! Oh ! que jâaime, Marie, ton Ă©loquent silence, Pour moi câest un concert doux et mĂ©lodieux Qui me dit la grandeur et la toute-puissance Dâune Ăąme qui nâattend son secours que des Cieux âŠ. Plus tard Ă BethlĂ©em, ĂŽ Joseph et Marie ! Je vous vois repoussĂ©s de tous les habitants Nul ne veut recevoir en son hĂŽtellerie De pauvres Ă©trangers, la place est pour les grands La place est pour les grands et câest dans une Ă©table Que la Reine des Cieux doit enfanter un Dieu. O ma MĂšre chĂ©rie, que je te trouve aimable Que je te trouve grande en un si pauvre lieu ! Quand je vois LâEternel enveloppĂ© de langes Quand du Verbe Divin jâentends le faible cri Au commencement Ă©tait le Verbe et le Verbe Ă©tait avec Dieu et le Verbe Ă©tait Dieu.Jn1,1 O ma MĂšre chĂ©rie, je nâenvie plus les anges Car leur Puissant Seigneur est mon FrĂšre chĂ©ri ! Que je tâaime, Marie, toi qui sur nos rivages As fait Ă©panouir cette Divine Fleur !âŠ. Que je tâaime Ă©coutant les bergers et les mages Et gardant avec soin toutes choses en ton cĆur !⊠Et il advint, quand les anges les eurent quittĂ©s pour le ciel, que les bergers se dirent entre eux Allons jusquâĂ BethlĂ©em et voyons ce qui est arrivĂ© et que le Seigneur nous a fait connaĂźtre. » Ils vinrent donc en hĂąte et trouvĂšrent Marie, Joseph et le nouveau-nĂ© couchĂ© dans la crĂšche. Ayant vu, ils firent connaĂźtre ce qui leur avait Ă©tĂ© dit de cet enfant ; et tous ceux qui les entendirent furent Ă©tonnĂ©s de ce que leur disaient les bergers. Quant Ă Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les mĂ©ditant en son cĆur. Lc 2, 15-19 Je tâaime te mĂȘlant avec les autres femmes Qui vers le temple saint ont dirigĂ© leurs pas Je tâaime prĂ©sentant le Sauveur de nos Ăąmes Au bienheureux Vieillard qui le presse en ses bras, Dâabord en souriant jâĂ©coute son cantique Mais bientĂŽt ses accents me font verser des pleurs. Plongeant dans lâavenir un regard prophĂ©tique SimĂ©on te prĂ©sente un glaive de douleur Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la loi de MoĂŻse, ils lâemmenĂšrent Ă JĂ©rusalem pour le prĂ©senter au Seigneur, selon quâil est Ă©crit dans la Loi du Seigneur Tout garçon premier-nĂ© sera consacrĂ© au Seigneur, et pour offrir en sacrifice, suivant ce qui est dit dans la Loi du Seigneur, un couple de tourterelles ou deux jeunes colombes. Et voici quâil y avait Ă JĂ©rusalem un homme du nom de SymĂ©on. Cet homme Ă©tait juste et pieux ; il attendait la consolation dâIsraĂ«l et lâEsprit Saint reposait sur lui. Et il avait Ă©tĂ© divinement averti par lâEsprit Saint quâil ne verrait pas la mort avant dâavoir vu le Christ du Seigneur. Il vint donc au Temple, poussĂ© par lâEsprit, et quand les parents apportĂšrent le petit enfant JĂ©sus pour accomplir les prescriptions de la Loi Ă son Ă©gard, il le reçut dans ses bras, bĂ©nit Dieu et dit "Maintenant, Souverain MaĂźtre, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur sâen aller en paix ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as prĂ©parĂ© Ă la face de tous les peuples, lumiĂšre pour Ă©clairer les nations et gloire de ton peuple IsraĂ«l." Son pĂšre et sa mĂšre Ă©taient dans lâĂ©tonnement de ce qui se disait de lui. SymĂ©on les bĂ©nit et dit Ă Marie, sa mĂšre "Vois ! cet enfant doit amener la chute et le relĂšvement dâun grand nombre en IsraĂ«l ; il doit ĂȘtre un signe en butte Ă la contradiction, et toi-mĂȘme, une Ă©pĂ©e te transpercera lâĂąme ! afin que se rĂ©vĂšlent les pensĂ©es intimes de bien des cĆurs." Lc 2, 22-35 O Reine des martyrs, jusquâau soir de ta vie Ce glaive douloureux transpercera ton cĆur DĂ©jĂ tu dois quitter le sol de ta patrie Pour Ă©viter dâun roi la jalouse fureur. AprĂšs leur dĂ©part, voici que lâAnge du Seigneur apparaĂźt en songe Ă Joseph et lui dit "LĂšve-toi, prends avec toi lâenfant et sa mĂšre, et fuis en Egypte ; et restes-y jusquâĂ ce que je te dise. Car HĂ©rode va rechercher lâenfant pour le faire pĂ©rir." Il se leva, prit avec lui lâenfant et sa mĂšre, de nuit, et se retira en Egypte ; et il resta lĂ jusquâĂ la mort dâHĂ©rode ; pour que sâaccomplĂźt cet oracle prophĂ©tique du Seigneur DâEgypte jâai appelĂ© mon fils. Mt 2, 13-15 JĂ©sus sommeille en paix sous les plis de ton voile Joseph vient te prier de partir Ă lâinstant Et ton obĂ©issance aussitĂŽt se dĂ©voile Tu pars sans nul retard et sans raisonnement. Sur la terre dâEgypte, il me semble, ĂŽ Marie Que dans la pauvretĂ© ton cĆur reste joyeux, Car JĂ©sus nâest-il pas la plus belle patrie Que tâimporte lâexil, tu possĂšdes les Cieux ?⊠Mais Ă JĂ©rusalem, une amĂšre tristesse Comme un vaste ocĂ©an vient inonder ton cĆur JĂ©sus pendant trois jours se cache Ă ta tendresse Alors câest bien lâexil dans toute sa rigueur !.. Ses parents se rendaient chaque annĂ©e Ă JĂ©rusalem pour la fĂȘte de la PĂąque. Et lorsquâil eut douze ans, ils y montĂšrent, comme câĂ©tait la coutume pour la fĂȘte. Une fois les jours Ă©coulĂ©s, alors quâils sâen retournaient, lâenfant JĂ©sus resta Ă JĂ©rusalem Ă lâinsu de ses parents. Le croyant dans la caravane, ils firent une journĂ©e de chemin, puis ils se mirent Ă le rechercher parmi leurs parents et connaissances. Ne lâayant pas trouvĂ©, ils revinrent, toujours Ă sa recherche, Ă JĂ©rusalem. Et il advint, au bout de trois jours, quâils le trouvĂšrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs,les Ă©coutant et les interrogeant ; et tous ceux qui lâentendaient Ă©taient stupĂ©faits de son intelligence et de ses rĂ©ponses. A sa vue, ils furent saisis dâĂ©motion, et sa mĂšre lui dit "Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois ! ton pĂšre et moi, nous te cherchons, angoissĂ©s." Et il leur dit "Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois ĂȘtre dans la maison de mon PĂšre ?" Mais eux ne comprirent pas la parole quâil venait de leur dire. Il redescendit alors avec eux et revint Ă Nazareth ; et il leur Ă©tait soumis. Et sa mĂšre gardait fidĂšlement toutes ces choses en son cĆur. Quant Ă JĂ©sus, il croissait en sagesse, en taille et en grĂące devant Dieu et devant les hommes. Lc 2, 41-52 Enfin tu lâaperçois et la joie te transporte, Tu dis au bel Enfant qui charme les docteurs O mon Fils, pourquoi donc agis-tu de la sorte ? VoilĂ . ton pĂšre et moi qui te cherchions en pleurs. » Et lâEnfant Dieu rĂ©pond oh quel profond mystĂšre ! A la MĂšre chĂ©rie qui tend vers lui ses bras Pourquoi me cherchiez-vous ?⊠Aux Ćuvres de mon PĂšre Il faut que je mâemploie ; ne le savez-vous pas ? » LâEvangile mâapprend que croissant en sagesse A Joseph, Ă Marie, JĂ©sus reste soumis Et mon cĆur me rĂ©vĂšle avec quelle tendresse Il obĂ©it toujours Ă ses parents chĂ©ris. Maintenant je comprends le mystĂšre du temple, Les paroles cachĂ©es de mon Aimable Roi. MĂšre, ton doux Enfant veut que tu sois lâexemple De lâĂąme qui Le cherche en la nuit de la foi. Puisque le Roi des Cieux a voulu que sa MĂšre Soit plongĂ©e dans la nuit, dans lâangoisse du cĆur ; Marie, câest donc un bien de souffrir sur la terre ? Oui souffrir en aimant câest le plus pur bonheur ! Tout ce quâIl mâa donnĂ© JĂ©sus peut le reprendre Dis-lui de ne jamais se gĂȘner avec moi Il peut bien se cacher, je consens Ă lâattendre Jusquâau jour sans couchant oĂč sâĂ©teindra ma foi⊠Je sais quâĂ Nazareth, MĂšre pleine de grĂąces Tu vis trĂšs pauvrement, ne voulant rien de plus Point de ravissement, de miracle et dâextase nâembellisse ta vie ĂŽ Reine des Elus ! Le nombre des petits est bien grand sur la terre Ils peuvent sans trembler vers toi lever les yeux Câest par la voie commune, incomparable MĂšre Quâil te plaĂźt de marcher pour les guider aux Cieux. En attendant le Ciel, ĂŽ ma MĂšre chĂ©rie, Je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour MĂšre, en te contemplant, je me plonge ravie DĂ©couvrant dans ton cĆur des abimes dâAmour. Ton regard maternel bannit toutes mes craintes Il mâapprend Ă pleurer, il mâapprend Ă jouir. Au lieu de mĂ©priser les joies pures et saintes Tu veux les partager, tu daignes les bĂ©nir. Des Ă©poux de Cana voyant lâinquiĂ©tude Quâils ne peuvent cacher, car ils manquent de vin Au Sauveur tu le dis dans ta sollicitude EspĂ©rant le secours de son pouvoir divin. JĂ©sus semble dâabord repousser ta priĂšre Quâimporte », rĂ©pond-Il, femme, Ă vous et Ă moi ? » Mais au fond de son cĆur, Il te nomme sa MĂšre Et son premier miracle, Il lâopĂšre pour toi⊠Le troisiĂšme jour, il y eut des noces Ă Cana de GalilĂ©e, et la mĂšre de JĂ©sus y Ă©tait. JĂ©sus aussi fut invitĂ© Ă ces noces, ainsi que ses disciples. Or il nây avait plus de vin, car le vin des noces Ă©tait Ă©puisĂ©. La mĂšre de JĂ©sus lui dit Ils nâont pas de vin. » JĂ©sus lui dit "Que me veux-tu, femme ? Mon heure nâest pas encore arrivĂ©e." Sa mĂšre dit aux servants Tout ce quâil vous dira, faites-le. » Or il y avait lĂ six jarres de pierre, destinĂ©es aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures. JĂ©sus leur dit "Remplissez dâeau ces jarres." Ils les remplirent jusquâau bord. Il leur dit "Puisez maintenant et portez-en au maĂźtre du repas." Ils lui en portĂšrent. Lorsque le maĂźtre du repas eut goĂ»tĂ© lâeau changĂ©e en vin â et il ne savait pas dâoĂč il venait, tandis que les servants le savaient, eux qui avaient puisĂ© lâeau â le maĂźtre du repas appelle le mariĂ© et lui dit "Tout homme sert dâabord le bon vin et, quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardĂ© le bon vin jusquâĂ prĂ©sent !" Tel fut le premier des signes de JĂ©sus, il lâaccomplit Ă Cana de GalilĂ©e et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. AprĂšs quoi, il descendit Ă CapharnaĂŒm, lui, ainsi que sa mĂšre et ses frĂšres et ses disciples, et ils nây demeurĂšrent que peu de jours. Jn 2, 1-11 Un jour que les pĂ©cheurs Ă©coutent la doctrine De Celui qui voudrait au Ciel les recevoir Je te trouve avec eux, Marie, sur la colline Quelquâun dit Ă JĂ©sus que tu voudrais le voir, Alors, ton Divin Fils devant la foule entiĂšre De son amour pour nous montre lâimmensitĂ© Il dit Quel est mon frĂšre et ma soeur et ma MĂšre, Si ce nâest celui-lĂ qui fait ma volontĂ© ? » Comme il parlait encore aux foules, voici que sa mĂšre et ses frĂšres se tenaient dehors, cherchant Ă lui parler. A celui qui lâen informait JĂ©sus rĂ©pondit "Qui est ma mĂšre et qui sont mes frĂšres ?" Et tendant sa main vers ses disciples, il dit "Voici ma mĂšre et mes frĂšres. Car quiconque fait la volontĂ© de mon PĂšre qui est aux cieux, celui-lĂ mâest un frĂšre et une soeur et une mĂšre." Mt 12, 46-50 O Vierge ImmaculĂ©e, des mĂšres la plus tendre En Ă©coutant JĂ©sus, tu ne tâattristes pas Mais tu te rĂ©jouis quâII nous fasse comprendre Que notre Ăąme devient sa famille ici-bas Oui tu te rĂ©jouis quâIl nous donne sa vie, Les trĂ©sors infinis de sa divinitĂ© ! Comment ne pas tâaimer, ĂŽ ma MĂšre chĂ©rie En voyant tant dâamour et tant dâhumilitĂ© ? Tu nous aimes, Marie, comme JĂ©sus nous aime Et tu consens pour nous Ă tâĂ©loigner de Lui. Aimer câest tout donner et se donner soi-mĂȘme Tu voulus le prouver en restant notre appui. Le Sauveur connaissait ton immense tendresse Il savait les secrets de ton cĆur maternel, Refuge des pĂ©cheurs, câest Ă toi quâIl nous laisse Quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel Or prĂšs de la croix de JĂ©sus se tenaient sa mĂšre et la soeur de sa mĂšre, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. JĂ©sus donc voyant sa mĂšre et, se tenant prĂšs dâelle, le disciple quâil aimait, dit Ă sa mĂšre "Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple »Voici ta mĂšre." DĂšs cette heure-lĂ , le disciple lâaccueillit comme sienne. Jn 19, 25-27 Marie, tu mâapparais au sommet du Calvaire Debout prĂšs de la Croix, comme un prĂȘtre Ă lâautel Offrant pour apaiser la justice du PĂšre Ton bien-aimĂ© JĂ©sus, le doux Emmanuel Un prophĂšte lâa dit, ĂŽ MĂšre dĂ©solĂ©e, Il nâest pas de douleur semblable Ă ta douleur ! » O Reine des Martyrs, en restant exilĂ©e Tu prodigues pour nous tout le sang de ton cĆur ! La maison de Saint Jean devient ton seul asile Le fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e doit remplacer JĂ©sus Câest le dernier dĂ©tail que donne lâEvangile De la Reine des Cieux il ne me parle plus. Mais son profond silence, ĂŽ ma MĂšre chĂ©rie Ne rĂ©vĂšle-t-il pas que le Verbe Ă©ternel Veut lui-mĂȘme chanter les secrets de ta vie Pour charmer tes enfants, tous les Elus du Ciel ? BientĂŽt je lâentendrai cette douce harmonie BientĂŽt dans le beau Ciel, je vais aller te voir Toi qui vins me sourire au matin de ma vie Viens me sourire encore⊠MĂšreâŠ. voici le soir !⊠Je ne crains plus lâĂ©clat de ta gloire suprĂȘme Avec toi jâai souffert et je veux maintenant Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je tâaime Et redire Ă jamais que je suis ton enfant !âŠâŠ PN 54 Date mai spontanĂ©e Ă©galement demandĂ©e par soeur Marie du SacrĂ©-CĆur.Publication avec lâĂ©dition de 1898 de lâHistoire dâune Ăme , trente-neuf vers La plainte du mousse. Jâai encore quelque chose Ă faire avant de mourir », confie ThĂ©rĂšse Ă sa soeur CĂ©line Jâai toujours rĂȘvĂ© dâexprimer dans un chant Ă la Sainte Vierge tout ce que je pense dâelle » PA, Rome, p. 268. En ce mois de mai, elle commence Ă pressentir la diffusion probable de ses Ă©crits. Et elle considĂšre ses pensĂ©es » sur Marie comme partie intĂ©grante de lâĆuvre bien importante » qui se que jamais, ThĂ©rĂšse ne peut se nourrir que de la vĂ©ritĂ© ». Il faut quâelle voie les choses telles quâelles sont ». Concernant la Vierge Marie, ce qui lâintĂ©resse uniquement, câest sa vie rĂ©elle, pas sa vie supposĂ©e ». Dâinstinct, elle se tourne vers lâEvangile, son unique source dâinspiration dĂ©sormais Ce livre-lĂ me suffit ». Elle nous renseigne mĂȘme sur sa mĂ©thode » LâEvangile mâapprend⊠et mon cĆur me rĂ©vĂšle ».Et son cĆur » lui fait comprendre » par connaturalitĂ© le sens cachĂ© des faits, leur portĂ©e pour sa propre vie aujourdâhui et bientĂŽt pour son Ă©ternitĂ© mĂȘme. Lâintelligence du cĆur a Ă©tĂ© affinĂ©e chez elle ces derniers mois de mille maniĂšres, mais surtout en deux domaines mystĂšre de la souffrance, sous le laminoir de lâĂ©preuve ; Ă©tendue des exigences de la charitĂ©, Ă la faveur de vives lumiĂšres ; le tout sâenveloppant de dans la priĂšre dâabord quâil faut recevoir ce long poĂšme, sorte dâhymne liturgique de deux cents alexandrins trĂšs rĂ©guliers, qui traduisent bien lâobjectivitĂ© » Ă laquelle sâastreint lâauteur. Mais une Ă©motion contenue parcourt cependant ces strophes qui connaissent de grands moments str. 8, 16, 22âŠ. De belles images lâenrichissent str. 3, 7-8 ; 7, 5-6⊠; des formules lapidaires jaillissent str. 10, 4 ; 16, 4, qui est comme le Credo de ThĂ©rĂšse ; et le cĂ©lĂšbre 22, 3. Une strophe admirable petite ThĂ©rĂšse » signe ces lignes dâune main dĂ©faillante humble et bouleversant point final Ă toute son Ćuvre poĂ©tique.
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Natasha St-Pier débute sa carriÚre internationale à l'ùge de quatorze ans en interprétant le personnage Fleur-de-Lys dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris. Elle est alors sous contrat avec le gérant d'artistes Guy Cloutier. Elle sort en août 1996 son premier album, Emergence. Il obtient un certain succÚs au Canada, notamment grùce aux titres Sans le savoir et Portés par la vague. Elle sort en 2⊠en lire plus Née le 10 février 1981 à Bathurst, au Nouveau-Brunswick, Natasha St-Pier est l'une des interprÚtes canadienne de langue française les plus connues internationalement. Natasha St-Pier débute sa carriÚre internationale à l'ù⊠en lire plus Consulter le profil complet de l'artiste Artistes similaires Voir tous les artistes similaires
1er octobre Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux » PoĂȘme de Sainte ThĂ©rĂšse de l'Enfant JĂ©sus et de la Sainte Face. » Mes armes (Ste ThĂ©rĂšse de Lisieux) : chant par Natasha St Pier et Sonia Lacen » Dans le coeur de l'Eglise ma mĂšre, je serai l'Amour (Ste ThĂ©rĂšse de Lisieux) Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum: Forum
Lieu spirituel et de croyance, la cathĂ©drale du Puy-en-Velay accueille rĂ©guliĂšrement des concerts de chants religieux ou encore de musiques sacrĂ©es. Il peut donc paraĂźtre Ă©tonnant de voir qu'une chanteuse de variĂ©tĂ© française comme Natasha St-Pier soit attendue de pied ferme, samedi 27 janvier, sachant que Laurent Voulzy n'avait pas eu ce privilĂšge en janvier 2012 et qu'il avait dĂ» se rabattre sur l'auditorium des Ateliers des arts. Un rĂ©pertoire religieuxConnue pour ses chansons populaires telles que, Je n'ai que mon Ăąme, Tu trouveras, ou encore Mourir demain en duo avec Pascal Obispo, la QuĂ©bĂ©coise proposera d'autres compositions comme Vivre d'amour, Jeter des fleurs, Rappelle-toi, Petit papa ou encore La fiancĂ©e. des poĂšmes de sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux mis en musique par le chanteur compositeur GrĂ©goire, tirĂ©s de l'opus ThĂ©rĂšse, vivre d'amour, sorti en 2013 et certifiĂ© disque de platine. La sociĂ©tĂ© de production nous a contactĂ©s et nous avons donnĂ© notre accord rapidement », indique Bernard Planche, recteur de la cathĂ©drale Notre-Dame du Puy-en-Velay. Nous accueillons rĂ©guliĂšrement des concerts, mais ils doivent avoir une tonalitĂ© religieuse », prĂ©cise-t-il. Si la chanteuse n'avait proposĂ© que son rĂ©pertoire traditionnel, l'accĂšs Ă la cathĂ©drale lui aurait sans doute Ă©tĂ© refusĂ©. Je trouve que les messages diffusĂ©s dans les poĂšmes de sainte ThĂ©rĂšse mis en musique s'intĂ©grent bien dans le cadre de la cathĂ©drale ». Un deuxiĂšme concert en trois ans Mais ce n'est pas la premiĂšre fois que Natasha St-Pier se produira au Puy-en-Velay. La QuĂ©bĂ©coise Ă©tait venue au théùtre du Puy dans le cadre de la saison culturelle en octobre 2014. Elle avait alors proposĂ© un concert mĂȘlant ses plus grands succĂšs et des chansons tirĂ©s de l'album ThĂ©rĂšse, vivre d'amour. Le charme et la voix douce et puissante de la chanteuse avaient alors conquis le public. Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idĂ©es de sorties et d'activitĂ©s dans votre rĂ©gion. Qu'en sera-t-il Ă la cathĂ©drale puisque la QuĂ©bĂ©coise proposera pour la deuxiĂšme fois en l'espace de trois ans, Ă peu prĂšs le mĂȘme concert ? Le but n'est pas de faire venir Ă©normĂ©ment de monde mais de proposer quelque chose qui va toucher le public », souligne Bernard Planche. Avec neuf albums studio Ă son actif, Natasha St-Pier devrait quand mĂȘme attirer les foules si le concert a bien lieu⊠Il manque encore une autorisation de l'Ătat, propriĂ©taire des lieux, qui ne devrait cependant n'ĂȘtre qu'une formalitĂ© mais qui est indispensable pour entĂ©riner dĂ©finitivement la date et lancer les ventes et les rĂ©servations des places. Religieuse carmĂ©lite, sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux est dĂ©cĂ©dĂ©e trĂšs jeune Ă 24 ans et laisse derniĂšre elle de nombreux Ă©crits ainsi que la thĂ©ologie de la petite voie ». NĂ©e Ă Alençon le 2 janvier 1873, Marie-Françoise ThĂ©rĂšse Martin se tourne trĂšs tĂŽt vers la vie religieuse. Ă 13 ans, elle fait un pĂšlerinage Ă Rome pour demander l'accord d'entrer au Carmel de Lisieux. N'ayant pas l'Ăąge lĂ©gal, elle attend d'avoir 15 ans pour le rejoindre, soit en 1886. AprĂšs seulement neuf ans de vie religieuse, dont les deux derniĂšres passĂ©es dans la nuit de la foi, elle meurt de la tuberculose le 30 septembre 1897 Ă 24 ans, en inconnue. Ces neuf annĂ©es vont faire d'elle l'une des plus grandes saintes du XIX e siĂšcle, l'Ă©toile de mon pontificat », dĂ©clara le pape Pie XI. Avec sa spiritualitĂ©, appelĂ©e la thĂ©ologie de la petite voie », de l'enfance spirituelle, elle a inspirĂ© beaucoup de croyants. Ă tel point que la basilique de Lisieux, Ă©difiĂ© en 1929 en son honneur, est le deuxiĂšme plus grand lieu de pĂšlerinage en France aprĂšs Lourdes. Une Ćuvre littĂ©raireBĂ©atifiĂ©e 29 avril 1923 par le pape Pie XI, canonisĂ©e 17 mai 1925 par le pape Pie XI et proclamĂ©e 33 e Docteur de l'Ă©glise pour le centenaire de sa mort en 1997 par le pape Jean-Paul II, sainte ThĂ©rĂšse est Ă©galement entrĂ©e dans l'histoire grĂące Ă ses nombreux Ă©crits une biographie Histoire d'une Ăąme publiĂ©e en 1998 et qui dĂšs 1915 compte dĂ©jĂ plus de volumes, 250 lettres, 8 rĂ©crĂ©ations pieuses piĂšces de théùtre, 21 priĂšres et 62 poĂ©sies. C'est quelques-unes de ces derniĂšres que la chanteuse quĂ©bĂ©coise proposera de dĂ©couvrir en la cathĂ©drale du Puy-en-Velay, samedi 27 janvier 2018. Manuel THĂRĂSEET NATASHA, UNE RENCONTRE. AprĂšs le succĂšs aussi exceptionnel quâinattendu du prĂ©cĂ©dent opus, ThĂ©rĂšse, vivre dâamour, câest Ă la demande dâun public fervent et grĂące Ă son interprĂšte emblĂ©matique Natasha St-Pier, quâun second album a vu le jour. Toujours aussi inspirĂ©s et inspirants, les poĂšmes de Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux, religieuse française duParoles Vivre d'Amour, c'est donner sans mesure Sans rĂ©clamer de salaire ici-bas Ah! Sans compter je donne Ă©tant bien sĂ»re Que lorsqu'on aime, on ne calcule pas. Au CĆur Divin, dĂ©bordant de tendresse J'ai tout donnĂ©, lĂ©gĂšrement je cours Je n'ai plus rien que ma seule richesse Vivre d'Amour Vivre d'Amour, c'est bannir toute crainte Tout souvenir des fautes du passĂ© De mes pĂ©chĂ©s je ne vois nulle empreinte, En un instant l'amour a tout brĂ»lĂ© Flamme divine, ĂŽ trĂšs douce Fournaise! En ton foyer je fixe mon sĂ©jour C'est en tes feux que je chante Ă mon aise Je vis d'Amour Vivre d'Amour, c'est garder en soi-mĂȘme Un grand trĂ©sor en un vase mortel Mon Bien-AimĂ©, ma faiblesse est extrĂȘme Ah je suis loin d'ĂȘtre un ange du ciel! Mais si je tombe Ă chaque heure qui passe Me relevant tu viens Ă mon secours, A chaque instant tu me donnes ta grĂące Je vis d'Amour Vivre d'Amour, c'est naviguer sans cesse Semant la paix, la joie dans tous les cĆurs Pilote AimĂ©, la CharitĂ© me presse Car je te vois dans les Ăąmes mes sĆurs La CharitĂ© voilĂ ma seule Ă©toile A sa clartĂ© je vogue sans dĂ©tour J'ai ma devise Ă©crite sur ma voile Vivre d'Amour Vivre d'Amour, quelle Ă©trange folie! Me dit le monde Ah! Cessez de chanter, Ne perdez pas vos parfums, votre vie, Utilement sachez les employer! A des amants, il faut la solitude Un cĆur Ă cĆur qui dure nuit et jour Ton seul regard fait ma bĂ©atitude Je meurs d'Amour! Mourir d'Amour, voilĂ mon espĂ©rance Quand je verrai se briser mes liens Mon Dieu sera ma Grande RĂ©compense Je ne veux point possĂ©der d'autres biens De son Amour je veux ĂȘtre embrasĂ©e Je veux le voir, m'unir Ă lui toujours VoilĂ mon Ciel, voilĂ ma destinĂ©e Vivre d'Amour.