Ainsi notre maniĂšre de le gĂ©rer, nos intentions, notre foi peuvent faire de l’argent soit un moyen de bĂ©nĂ©diction (une puissance entre les mains de Dieu) soit de malĂ©diction (une puissance entre les mains de Satan). Enfin, notre rapport Ă  l’argent est une ouverture sur la rĂ©alitĂ© de notre vie chrĂ©tienne. C’est dans nos cƓurs
L’idĂ©e d’une incompatibilitĂ© entre le service du Dieu de JĂ©sus Christ et la quĂȘte de richesses est dĂ©veloppĂ©e Ă  de multiples reprises dans les rĂ©cits des Évangiles synoptiques. Elle est Ă©noncĂ©e par JĂ©sus lui-mĂȘme Vous ne pouvez servir deux maĂźtres Dieu et l’Argent littĂ©ralement Mammon », terme aramĂ©en pour argent, possession » — formule retrouvĂ©e dans deux Évangiles Mt 6,24 ; Lc 16,13 — et est illustrĂ©e par de multiples rĂ©cits. Les deux exemples qui sont ici dĂ©veloppĂ©s Ă©tablissent clairement un lien entre idolĂątrie et rĂšgne de l’argent. Dans l’Evangile de Luc Lc 12,16-21 Le riche insensĂ© 16 Et il leur dit cette parabole Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapportĂ©. 17 Il se demandait “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma rĂ©colte.” 18 Puis il se dit “Voici ce que je vais faire je vais dĂ©molir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blĂ© et tous mes biens. 19 Alors je me dirai Ă  moi-mĂȘme Te voilĂ  donc avec de nombreux biens Ă  ta disposition, pour de nombreuses annĂ©es. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.” 20 Mais Dieu lui dit “Tu es fou cette nuit mĂȘme, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulĂ©, qui l’aura ?” 21 VoilĂ  ce qui arrive Ă  celui qui amasse pour lui-mĂȘme, au lieu d’ĂȘtre riche en vue de Dieu. L’homme riche, dans cette parabole, perd la notion de ses propres limites. Le lieu de son bonheur est sa propre existence, dont il ne voit pas le terme. Toute son Ă©nergie se dĂ©ploie au service de son propre plaisir, qu’il croit garanti par ses richesses v. 19. Tout se passe comme si l’homme riche avait fait de sa vie et de sa personne sa propre idole. Au-delĂ  de l’oubli des limites de toute vie humaine, le discours de l’homme riche de la parabole n’accorde aucune place aux plus pauvres ni Ă  Dieu lui-mĂȘme. L’idolĂątrie de la richesse, et de ce qu’elle rend possible sur le plan matĂ©riel, a effacĂ© toute autre prĂ©occupation. Dans l’Evangile de Matthieu Rendez Ă  CĂ©sar
 Mt 22,17-21 Donne-nous ton avis Est-il permis, oui ou non, de payer l’impĂŽt Ă  CĂ©sar, l’empereur ? »18 Connaissant leur perversitĂ©, JĂ©sus dit Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre Ă  l’épreuve ? 19 Montrez-moi la monnaie de l’impĂŽt. » Ils lui prĂ©sentĂšrent une piĂšce d’un denier. 20 Il leur dit Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » 21 Ils rĂ©pondirent De CĂ©sar. » Alors il leur dit Rendez donc Ă  CĂ©sar ce qui est Ă  CĂ©sar, et Ă  Dieu ce qui est Ă  Dieu. » Le discours de JĂ©sus, qui intervient dans le cadre d’un dialogue tendu avec les HĂ©rodiens, venus le mettre Ă  l’épreuve, est parfois interprĂ©tĂ© comme une distinction entre deux registres, entre deux domaines diffĂ©rents le domaine spirituel, oĂč l’on peut situer la relation de tout homme Ă  Dieu, et le domaine politique ou mondain, qui obĂ©it Ă  une autre logique. JĂ©sus suggĂšrerait que le paiement de l’impĂŽt est une affaire qui relĂšve de l’organisation de la citĂ© ou de l’empire, et qui, Ă  ce titre, ne le concerne pas directement. Pourtant, une autre interprĂ©tation, plus radicale, de ce discours de JĂ©sus est possible l’empereur romain est divinisĂ© de son vivant, et reprĂ©sente donc une idole qui exige soumission et rĂ©vĂ©rence. Or, toute la tradition d’IsraĂ«l, dont JĂ©sus est l’hĂ©ritier, souligne l’illĂ©gitimitĂ© des idoles, dont le culte est vain voir en particulier le DeutĂ©ronome. Selon la perspective thĂ©ologique d’IsraĂ«l, tout appartient Ă  Dieu, et rien n’appartient aux idoles. DĂšs lors, le logion de JĂ©sus apparaĂźt trĂšs provocateur Rendez Ă  Dieu ce qui est Ă  Dieu » selon la tradition d’IsraĂ«l, le monde créé provient tout entier de Dieu, et il appartient Ă  tous les croyants de reconnaĂźtre ce don de Dieu, et d’y rĂ©pondre en s’engageant dans une logique de don et de gratuitĂ©. C’est le sens de l’invitation rĂ©pĂ©tĂ©e de JĂ©sus Ă  l’amour gratuit du prochain. Les biens de ce monde proviennent de Dieu et tout croyant est invitĂ© Ă  entrer dans une logique du don », conforme Ă  la thĂ©ologie de la crĂ©ation. Rendez Ă  CĂ©sar ce qui est Ă  CĂ©sar » l’empereur revendique une autoritĂ© divine. Mais cette divinisation est illĂ©gitime. Elle est idolĂątre. Ainsi, le propos de JĂ©sus apparaĂźt ironique, car, en rĂ©alitĂ©, rien n’appartient en propre Ă  CĂ©sar. Rien ne lui est dĂ». Autrement dit, la symĂ©trie qui semble Ă©tablie entre Dieu et CĂ©sar dans le discours de JĂ©sus n’est qu’apparente tout provient de Dieu, et tout lui appartient ; l’autoritĂ© de nature divine que revendique CĂ©sar n’est qu’une illusion. Ces diffĂ©rents textes mettent ainsi en Ă©vidence l’enjeu Ă©thique de la lutte contre l’idolĂątrie c’est en reconnaissant l’origine divine de tous les biens mondains », que l’on peut en affirmer la destination universelle. Dieu crĂ©e l’univers au profit de toute l’humanitĂ© sans exclusive. Au contraire, l’idolĂątrie conduit Ă  un usage exclusif des biens au profit des idoles qu’il s’agisse d’une autoritĂ© politique divinisĂ©e l’empereur, ou qu’il s’agisse, d’une maniĂšre plus banale, d’un oubli de Dieu et d’une absolutisation d’intĂ©rĂȘts particuliers ou privĂ©s, qui se trouvent pour ainsi dire idolĂątrĂ©s ». Cet article est extrait du Cahier des EDC La destination universelle des biens
CaractĂ©ristiquesde l'objet. “AquĂ­ estĂĄ 15.8" Tibet Yongle MarquĂ© Bronze Or 24K Mammon Argent Richesse Dieu Statue, y fue creada por hĂĄbiles artesanos en estilo tradicional con finas artesanĂ­as. Esta es una gran pieza de colecciĂłn valiosa, un valioso personal alterno o un muy buen regalo. El trabajo manual es muy fino con un detallismo DurĂ©e totale 97 minutesNote Cet article vous offre Ă©galement la possibilitĂ© de tĂ©lĂ©charger le fichier mp3 de l’enseignement sĂ©lectionner Enregistrer la cible du lien sous
 » avec le clic droit. Relation paisible avec les biens temporels Avant mĂȘme la rĂ©vĂ©lation du Seigneur, l’argent Ă©tait vu comme un obstacle pour aller vers le bonheur et la perfection cf. Antigone de SophocleDans 1 TimothĂ©e 6 10 la racine de tous les maux c’est l’amour de l’argent ». Nous sommes lĂ  face Ă  une Ă©preuve liĂ©e Ă  l’argent, autrement dit, l’argent est ce qui rĂ©vĂšle Ă  l’extĂ©rieur de nous-mĂȘme ce que nous portons en nous. L’argent est donc cette Ă©preuve et cette attitude qui rĂ©vĂšle le cƓur ! Face Ă  l’argent ou Ă  la possession des biens, il y a une partie positive et une partie sert Ă  rĂ©vĂ©ler le cƓur de l’homme et dans son sens positif il sert l’échange, il permet la communion entre les hommes et valorise le travail
En soi, l’argent est neutre ; tout dĂ©pend d’oĂč il vient et Ă  quoi il sert. Et finalement ce sont les personnes qui sont bonnes ou mauvaises, qui en font une bonne ou une mauvaise utilisation. Que fait-on de l’argent ? cf. Luc 6, 20 ; 25 JĂ©sus aussi a eu des amis riches Lazare, NicodĂšme, le parfum de 300 deniers de Marie-Madeleine
 Dans ce dernier cas, Judas a voulu opposer l’amour de JĂ©sus Ă  l’amour des pauvres
 Nous avons encore l’exemple de NicodĂšme qui a offert un tombeau creusĂ© dans la pierre pour la sĂ©pulture de JĂ©sus. L’Eglise aussi possĂšde des biens ; la possession des biens en elle-mĂȘme ne pose pas de problĂšmes. Le problĂšme qui se pose est de savoir oĂč est mon cƓur ? Qu’est-ce qui me fait vivre ? Veut-on avoir le maximum ou bien est-ce l’amour du Seigneur qui me fait vivre ? Cf. la parabole du semeur » en Matthieu 13, 22. PossĂ©der de l’argent ne veut pas dire se laisser possĂ©der par lui. L’argent est au service des personnes et non l’inverse ; il faut donc remettre les choses dans leur finalitĂ© cf. le sabbat au service de l’homme
 OĂč en suis-je avec l’argent ? Est-ce que je suis libre face aux rĂ©alitĂ©s matĂ©rielles ? Notre vie quotidienne est modelĂ©e par les biens matĂ©riels. Le reproche de JĂ©sus se fait sĂ©vĂšre quand les biens matĂ©riels deviennent le repos de l’ñme cf. Luc 12, 15-21 On cherche alors le repos dans quelque chose qui n’est pas apte Ă  le donner car on peut en avoir toujours plus de par sa nature ! Avec l’argent on peut toujours plus et une chose ne peut donner le repos de l’ñme que seule une personne peut donner que ce soit une repos humain ou divin. Mais Ă  perdre la prĂ©sence de Dieu, on perd la notion de personne et on demande alors mĂȘme Ă  des animaux de donner ce repos ! JĂ©sus est venu redire Ă  l’homme ce pour quoi il est fait pour la gloire de Dieu. Invitation Ă  remettre dans le Seigneur sa confiance cf. Luc 18, 24-27 Ce passage concernant le danger des richesses Il est plus facile Ă  un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu" signifie que seuls les pauvres de cƓur sont capables d’accueillir la Bonne Nouvelle cf. Luc 4, 18. Ces pauvres ne sont pas repus ! Ils sont toujours en Ă©tat de dĂ©sir, en attente de quelque chose. Le repos dans les choses matĂ©rielles est synonyme d’idolĂątrie, qui est le fait de donner aux choses ou aux personnes ce qui appartient Ă  Dieu seul. Et en dehors de Dieu il n’y a pas le repos cf. St Augustin En Dieu seul est le repos de l’ñme. JĂ©sus lui-mĂȘme a utilisĂ© les Biens matĂ©riels pour nous apprendre Ă  les utiliser. L’homme ne sait plus et JĂ©sus vient rouvrir l’oreille de l’homme pour qu’il redĂ©couvre sa propre vocation. Le Seigneur a choisi de se faire pauvre pour nous enrichir de cette pauvretĂ© Ă  la crĂšche, et sur la croix cf. 2 Corinthiens VIII 9 et pour refaire dĂ©couvrir Ă  l’homme qu’il est une crĂ©ature. Le CurĂ© d’Ars disait L’homme est un pauvre qui doit tout demander Ă  Dieu ». L’argent peut entretenir une autosuffisance ; il en donne les moyens, comme une certaine forme de toute-puissance cf. Matthieu 6, 24 orgueil de la chair, des richesses et de l’esprit. L’argent donne les moyens Ă  l’orgueil de la chair et Ă  l’orgueil de l’esprit de s’exercer. C’est plus exigeant d’ĂȘtre saint avec beaucoup de moyens qu’avec peu ! Prenons la patience sans moyen on dĂ©pend, on doit attendre
 Dans les pays pauvres, on redĂ©couvre un autre rythme plus humain. Cet argent n’est plus alors dans un dimension communautaire cf. Evangile du riche et du pauvre Lazare en Luc 16, 19-30 le riche est responsable du pauvre. Quand on possĂšde des biens c’est pour les autres sinon nous risquons l’enfermement. La doctrine sociale de l’Eglise affirme la propriĂ©tĂ© privĂ©e mais aussi la destination universelle des biens C’est Ă  moi mais c’est pour tous ». Le droit absolu n’est pas dans la propriĂ©tĂ© privĂ©e mais dans le bien des personnes. C’est un moyen au service de l’homme. L’homme a Ă©tĂ© mis sur la terre comme gĂ©rant, c’est-Ă -dire qu’il doit possĂ©der comme s’il ne possĂ©dait rien. Cela engendre une attitude de grande libertĂ© intĂ©rieure. C’est l’homme qui est la mesure de l’utilisation des biens et la finalitĂ© en est le bonheur de l’humanitĂ©. L’Eglise rappelle toujours cette question de solidaritĂ©. JĂ©sus lui-mĂȘme rĂ©apprend Ă  utiliser les biens en fonction du bonheur de l’humanitĂ©. Il y a un devoir de solidaritĂ© de ceux qui ont, face Ă  ceux qui n’ont rien cf. le Tsunami Naturellement on se sent responsable les uns des autres. C’est Ă  moi mais c’est pour tous au contraire du marxisme qui dĂ©termine que c’est Ă  tous et c’est pour tous ! », et provoque alors des divisions entre les hommes, mĂȘme si cela a Ă©tĂ© fondĂ© sur une rĂ©alitĂ©. Dans l’Ancien Testament existait dĂ©jĂ  cette dimension communautaire. La richesse Ă©tait perçue comme signe de bĂ©nĂ©diction cf. Abraham, le roi David, Salomon
 et la description de Terre Promise ne tarit pas d’abondance de richesse en tout genre. Pour IsraĂ«l, ĂȘtre bĂ©ni de Dieu c’est ĂȘtre comblĂ© de richesse car pour le peuple hĂ©breu il n’y a pas d’au-delĂ  ; les Ăąmes vont dans le shĂ©ol qui est le lieu des morts et la bĂ©nĂ©diction de Dieu est donc pour cette terre. JĂ©sus va donner une autre dimension Ă  l’argent comme aspect de signe du royaume qui vient. La pauvretĂ© est le signe du royaume qui vient Mon Royaume n’est pas de ce monde" Les choses de ce monde ne peuvent pas nous combler. Pour le Seigneur, l’affirmation de la pauvretĂ© est le signe d’un appel Ă  vivre pour l’éternitĂ© avec Dieu. On ne vit pas pour soi-mĂȘme ! L’homme prend alors conscience qu’il est dĂ©pendant. C’est dans la relation qu’est le bonheur et non dans l’indĂ©pendance cf. autonome signifie se donner Ă  soi-mĂȘme sa propre loi » car alors cela conduirait tĂŽt ou tard Ă  la nĂ©gation de l’homme les individualitĂ©s s’affrontent. La vraie richesse Actes 20, 35 est celle que l’on donne et non celle que l’on reçoit. C’est un appel Ă  vivre, abandonnĂ© Ă  la divine Providence. Le pauvre n’est pas celui qui n’a pas mais celui qui ne peut pas, celui qui vit d’une impossibilitĂ©. La pauvretĂ© est le lieu de l’abandon ; JĂ©sus ne fait pas seulement une question monĂ©taire de l’argent, Il invite Ă  une conversion dans le sens d’un enracinement dans une vie de priĂšre, une dĂ©pendance face au Seigneur. Sans Toi, je ne peux rien faire ! Dans le concret dĂšs qu’il est question d’argent il y a souvent un malaise un grand fossĂ© entre le moi » idĂ©al et le moi » concret. Il y a toujours un fossĂ© entre le clichĂ© et la rĂ©alitĂ© et ce problĂšme existe aussi du point de vue religieux. Le passĂ© peut re-surgir avec un certain mĂ©pris des richesses au moins dans le discours Ă  cause de la culture. Il faudrait faire une thĂ©ologie des biens comme celle qui a Ă©tĂ© faite pour le corps. Pour ne pas que l’argent demeure un tabou, il faut mettre Ă  l’honneur les biens et l’expĂ©rience que l’on peut en faire. Quel est notre rapport Ă  l’argent ? L’argent est-il dans sa finalitĂ© ? Le fait de possĂ©der est une expĂ©rience fondamentale de l’homme qui le construit, qui l’aide Ă  ĂȘtre plus
 C’est une bonne expĂ©rience. cf. GenĂšse 12 Abraham qui doit tout quitter, parentĂ©, culture
 mais avec tout ce qu’il possĂšde et en GenĂšse XIII il revient d’Egypte comblĂ© de biens. Mais cette richesse n’est pas sans consĂ©quences en l’occurrence Ă©clate une dispute entre les bergers de Lot et ceux d’Abraham. Ce dernier prend une dĂ©cision importante pour Ă©viter la dispute. Nous voyons alors deux attitudes diffĂ©rentes celle d’Abraham qui a tout quittĂ© et pour qui n’importe que le fait de chercher son Dieu et de le servir intĂ©rioritĂ© tandis que Lot est menĂ© par son profit il arrive Ă  Sodome soumis Ă  une loi qui va en tout contre lui et il n’est plus capable d’utiliser sa libertĂ©. Moins on exerce la libertĂ© et moins on la possĂšde. Ce passage de l’Ecriture nous montre ce Ă  quoi nous sommes appelĂ©s Comment continuer Ă  ĂȘtre nous-mĂȘmes et libre ? Regardons les dix commandements dans leur majoritĂ© ils concernent des actes sauf les derniers qui portent sur la convoitise ; les premiers engagent Ă  faire des actes qui donnent la vie et non la mort mais les derniers regardent le dĂ©sir. Les biens sont faits pour communiquer ! Ils sont faits pour donner la vie Ă  condition de ne pas asservir son cƓur. C’est l’enseignement de JĂ©sus. cf. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » Revenons Ă  la question de l’idolĂątrie l’idole surgit quand l’homme ne se donne ni interdits ni limites quand on veut tout, tout de suite, et Ă  soi. L’idole est une force qui nous renvoie Ă  notre aviditĂ© on ne supporte pas la distance, la diffĂ©rence, les limites ; il faut que ce soit tout de suite Ă  portĂ©e de notre vie et notre sociĂ©tĂ©, il est souvent difficile de rĂ©sister Ă  l’idolĂątrie car nous sommes dans l’immĂ©diat et la Blaise PASCAL et sa distinction entre les trois ordres matĂ©riel, intellectuel, et spirituel. Il montre qu’il n’y a pas vraiment de communication dans l’ordre matĂ©riel on peut ĂȘtre riche sans toucher Ă  l’intellectuel et on peut ĂȘtre pauvre de mĂȘme. Dans cet ordre, si l’on s’enrichit, alors on appauvrit les l’ordre intellectuel, si on enseigne, on s’enrichit la communication est plus grande mais on peut aussi appauvrir les autresAlors que dans l’ordre spirituel, les biens spirituels sont toujours transmissibles et communicables ; ce qui vient du Seigneur ne divise pas mais unit ces trois ordres il faut agir de façon diffĂ©rente pour se guĂ©rir de la convoitise et des tentations du tout, tout de suite ». PremiĂšre tentation se laisser dĂ©finir par ce que l’on a, s’identifier Ă  ce que l’on a et Ă  ce que l’on fait. Pourquoi l’argent est-il appelĂ© dieu » par JĂ©sus ? Parce que Dieu est le maĂźtre de l’impossible et l’argent donne l’impression de pouvoir tout avoir sauf le plus important.On peut gagner beaucoup de choses avec l’argent
 mais le cƓur ? DeuxiĂšme tentation la vanitĂ©, le visible en tant qu’apparence, image de soi que l’on donne, que l’autre voit
 cf. Pierre et ses appels Ă  l’intĂ©rioritĂ© dans ses lettres TroisiĂšme tentation la fiĂšvre acheteuse » autrement dit le test des grands magasins qui nous montre les choses par lesquelles nous sommes spontanĂ©ment attirĂ©s ce besoin impĂ©rieux d’ l’acte d’acheter il y a une impression d’ĂȘtre et c’est bien alors d’y mettre un peu de raison sinon cela peut devenir pathologique. On exerce lĂ  encore une toute puissance. QuatriĂšme tentation se laisser prendre au jeu du cadeau ». Le cadeau est un langage de l’amour mais on peut voir dans le cadeau surtout le bien au dĂ©triment de ce qu’il signifie ! Le cadeau doit traduire en vĂ©ritĂ© l’amour et ne pas ĂȘtre un mensonge. Le cadeau doit ĂȘtre proportionnĂ©. CinquiĂšme tentation la comparaison. Cette tendance fait naĂźtre des dĂ©sirs et si on n’a pas, on n’existe pas ; comme si je devais recevoir mon existence de l’extĂ©rieur cf. phĂ©nomĂšne des marquesComment choisir la libertĂ© intĂ©rieure ? Comment apprendre Ă  utiliser les biens pour communiquer, donner la vie aux autres ? cf. la parabole du gĂ©rant malhonnĂȘte qui, pour une fois, se sert des biens pour entrer en relation avec les autres en Luc 16, 1-8 Les remĂšdes que JĂ©sus donne Il nous montre la nĂ©cessitĂ© de remettre les biens dans leur finalitĂ©, se faire des amis dans les tentes Ă©ternelles
 » Le premier principe est le partage et il faut savoir en parler car c’est un thĂšme souvent tabou. Il ne faut pas non plus calculer les consĂ©quences de ses actes Il y a un temps pour tout et pour Ă©conomiser et pour dĂ©penser ! C’est une question de prudence mettre un peu de raison et de libertĂ© dans ses choix Le partage ou l’aumĂŽne c’est savoir donner ce que l’on a dĂ©cidĂ© dans son cƓur. Cf. 2 Corinthiens dans les annĂ©es 50 aprĂšs JC il y eut une grande famine et les apĂŽtres organisent une collecte pour une Ɠuvre de communion et chacun donne ce qu’il a dĂ©cidĂ© dans son cƓur. A travers le don matĂ©rialisĂ©, on marque son appartenance et JĂ©sus, dans ce don, rajoute une petite chose. cf. l’obole de la veuve apprendre Ă  donner de notre nĂ©cessaire et non pas seulement du superflu ; c’est un des meilleurs antidotes contre Mammon » et donc contre l’idolĂątrie et l’envie. C’est une pratique nĂ©cessaire ! cf. Malachie Au Seigneur, on apporte les plus belles brebis il faut savoir donner le meilleur de soi ; c’est l’objet de notre Ă©ducation et de celle que nous voulons transmettre. Quand on donne, on se donneComme Dieu dans l’Eucharistie ! Et pour donner quelque chose, il faut connaĂźtre la personne. De quoi a-t-il besoin vraiment ? cf. Philippiens 2Quand on donne est-ce que cela se fait sans retenue, sans peur ? cf. Abraham qui choisit la libertĂ© et l’intĂ©rioritĂ©Cela nous engage Ă  une Ă©ducation Ă  l’intĂ©rioritĂ© vivre comme sujet libre, confiant et s’offrir, se donner.

Téléchargercette image : Kuala Lumpur, Kuala Lumpur, Malaisie. 13th août 2022. Les Chinois malaisiens brûlent une statue en papier géante de la divinité chinoise « Da Shi Ye » ou « le Dieu gardien des fantÎmes » lors du festival chinois des fantÎmes affamés de Kuala Lumpur sur 13 août 2022. Selon les croyances taoïstes et bouddhistes, le septiÚme mois du calendrier lunaire

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Lor et l’argent et Dieu, le chrĂ©tien face Ă  l’argent, autant de question pour tenter de rĂ©pondre Ă  la problĂšmatique suivante, Ă  qui appartient l’argent ? TĂ©lĂ©charger (PDF, 1 MB) | Visualiser avec le lecteur PDF

MonDieu! Tel est le style occidental de la robe que j'ai jamais vu, est vraiment aux États-Unis a Ă©clatĂ©, emprunter de l'argent pour acheter ah robe imprimĂ©e section longue de velours or RĂ©tro et tendre, est une caractĂ©ristique de cette jupe, robe imprimĂ©e velours or, mĂ©morable. Drames soufflant, pour crĂ©er la plus belle que vous. nul robe imprimĂ©e section longue de velours or Car ou il haĂŻra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera Ă  l’un, et mĂ©prisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. 1 TimothĂ©e 6:10. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en Ă©tant possĂ©dĂ©s, se sont Ă©garĂ©s loin de la foi, et se sont jetĂ©s eux-mĂȘmes dans bien des tourments.

DIEUSEUL OU LE SAINT ESCLAVAGE DE L'ADMIRABLE MÈRE DE DIEU À LA VIERGE FIDÈLE Souveraine reine des anges et des hommes, abĂźmĂ© dans mon nĂ©ant, et me reconnaiss

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  • l or et l argent appartiennent Ă  dieu