Introduction: « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Cette phrase cĂ©lĂšbre, rĂ©digĂ©e par Paul ValĂ©ry en 1919 figure dans un essai, publiĂ© Ă  la NFR, Ă©tant intitulĂ© La crise de L’Esprit, qui par ailleurs sert de dĂ©but de phrase Ă  son texte philosophique VariĂ©tĂ© I. La date indiquĂ©e nous indique dĂ©jĂ  le contexte histoire, nous sommes Ă  un an de la

Ne nous laissons pas prendre par le discours culpabilisant de gouvernements dont les discours martiaux du style "nous sommes en guerre" cachent de plus en plus mal qu'ils ont failli Ă  leur tĂąche. Car cette image mĂȘme fait penser Ă  nos brillants stratĂšges des deux conflits mondiaux qui menaient une guerre selon les principes de la prĂ©cĂ©dente les causes des Ă©vĂšnements actuels, ce sont les rĂ©ductions budgĂ©taires qui, en Italie comme en France, ont conduit Ă  la faillite de systĂšmes hospitaliers qui Ă©taient parmi les meilleurs du monde, au nom du sacro-saint pacte de stabilitĂ© ; ce sont des pratiques d'Ă©vasion fiscale tolĂ©rĂ©es par les Gouvernements et par l'Union EuropĂ©enne qui ont englouti des hĂŽpitaux et des Ă©coles ; c'est la prioritĂ© aux profits des entreprises qui a conduit Ă  des dĂ©localisations sous des cieux bĂ©nis oĂč le coĂ»t du travail est dĂ©risoire ; c'est la dĂ©pendance qui en rĂ©sulte qui a causĂ© une pĂ©nurie des moyens de protection Ă©lĂ©mentaires, mĂȘme pour le personnel soignant ; c'est la soumission servile de nos soi-disant reprĂ©sentants, qui ne savent mĂȘme plus comment s'Ă©crivent les mots "intĂ©rĂȘt commun", aux lobbies industriels et commerciaux ; c'est l'Ă©goĂŻsme europĂ©en dĂ©jĂ  rĂ©vĂ©lĂ© Ă  l'occasion de la crise de la dette publique, qui va aujourd'hui jusqu'Ă  faire voler par un pays le matĂ©riel sanitaire destinĂ© Ă  un autre. Si cette crise ne conduit pas Ă  une remise en cause de nos fondamentaux Ă©conomiques et financiers, nous pourrons Ă©crire sur le fronton de nos mairies, en lieu et place de la devise de la RĂ©publique, cette phrase de Paul ValĂ©ry "Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles". Car ce qui provoque l'effondrement des civilisations, c'est la sclĂ©rose d'institutions qui ne peuvent plus rĂ©pondre Ă  de nouveaux dĂ©fis. Et Paul ValĂ©ry ajoute "les circonstances qui enverraient les Ɠuvres de Keats et celles de Baudelaire rejoindre les Ɠuvres de MĂ©nandre ne sont plus du tout inconcevables. Elles sont dans les journaux".Et maintenant, l'article d'Attac ItalieUne des stratĂ©gies les plus efficaces mises en Ɠuvre dans toute situation d'urgence par les pouvoirs forts consiste Ă  culpabiliser les individus pour obtenir d'eux qu'ils intĂ©riorisent la narration dominante sur les Ă©vĂ©nements en cours, afin d'Ă©viter toute forme de rĂ©bellion envers l'ordre stratĂ©gie a Ă©tĂ© largement mise en Ɠuvre dans la derniĂšre dĂ©cennie avec le choc de la dette publique, prĂ©sentĂ© comme la consĂ©quence de modes de vie dĂ©raisonnables, oĂč l'on vivait au-dessus de ses moyens sans faire preuve de responsabilitĂ© envers les gĂ©nĂ©rations Ă©tait d'Ă©viter que la frustration due Ă  la dĂ©gradation des conditions de vie de larges couches de la population ne se transforme en rage contre un modĂšle qui avait donnĂ© la prioritĂ© aux intĂ©rĂȘts des lobbies financiers et des banques sur les droits des bien cette stratĂ©gie qu'on est est en train de dĂ©ployer dans la phase la plus critique de l'Ă©pidĂ©mie de a mis le roi Ă  nu et fait ressortir toutes les impostures de la doctrine systĂšme sanitaire comme celui de l'Italie, qui jusqu'il y a dix ans Ă©tait l'un des meilleurs du monde, a Ă©tĂ© sacrifiĂ© sur l'autel du pacte de stabilitĂ© des coupes budgĂ©taires d'un montant global de 37 milliards et une rĂ©duction drastique du personnel moins personnes, entre mĂ©decins et infirmiĂšres, avec pour brillant rĂ©sultat la disparition de plus de lits d'hĂŽpital – ce qui veut dire, s'agissant de la thĂ©rapie intensive de dramatique actualitĂ©, qu'on est passĂ© de 922 lits pour habitants en 1980 Ă  275 en cela dans le cadre d'un systĂšme sanitaire progressivement privatisĂ©, et soumis, lorsqu'il est encore public, Ă  une torsion entrepreneuriale obsĂ©dĂ©e par l'Ă©quilibre la mise Ă  nu du roi soit partie de la Lombardie est on ne peut plus illustratif cette rĂ©gion considĂ©rĂ©e comme le lieu de l'excellence sanitaire italienne est aujourd'hui renvoyĂ©e dans les cordes par une Ă©pidĂ©mie qui, au cours du drame de ces derniĂšres semaines, a prouvĂ© la fragilitĂ© intrinsĂšque d'un modĂšle Ă©conomico-social entiĂšrement fondĂ© sur la prioritĂ© aux profits d'entreprise et sur la prééminence de l'initiative remettre en question ce modĂšle, et courir ainsi le risque que ce soit tout le chĂąteau de cartes de la doctrine libĂ©rale qui s'Ă©croule en cascade ? Du point de vue des pouvoirs forts, c'est ainsi dĂ©marre la phase de culpabilisation des n'est pas le systĂšme sanitaire, dĂ©-financĂ© et privatisĂ© qui ne fonctionne pas ; ce ne sont pas les dĂ©crets insensĂ©s qui d'un cĂŽtĂ© laissent les usines ouvertes et encouragent mĂȘme la prĂ©sence au travail par des primes et de l'autre rĂ©duisent les transports, transformant les unes et les autres en lieux de propagation du virus ; ce sont les citoyens irresponsables qui se comportent mal, en sortant se promener ou courir au parc, qui mettent en pĂ©ril la rĂ©sistance d'un systĂšme efficace par chasse moderne, mais trĂšs ancienne, au semeur de peste est particuliĂšrement puissante, car elle interfĂšre avec le besoin individuel de donner un nom Ă  l'angoisse de devoir combattre un ennemi invisible ; voilĂ  pourquoi dĂ©signer un coupable les irresponsables », en construisant autour une campagne mĂ©diatique qui ne rĂ©pond Ă  aucune rĂ©alitĂ© Ă©vidente, permet de dĂ©tourner une colĂšre destinĂ©e Ă  grandir avec le prolongement des mesures de restriction, en Ă©vitant qu'elle ne se transforme en rĂ©volte politique contre un modĂšle qui nous a contraints Ă  la compĂ©tition jusqu'Ă  Ă©puisement sans garantir de protection Ă  aucun de Ă  nous comporter de façon responsable et faisons-le avec la dĂ©termination de qui a toujours Ă  l'esprit et dans le cƓur une sociĂ©tĂ© commençons Ă  Ă©crire sur tous les balcons Nous ne reviendrons pas Ă  la normalitĂ©, car la normalitĂ©, c'Ă©tait le problĂšme. »Pour ceux qui lisent l'Italien, le lien avec le texte original
Nous autres, civilisations, lançait Paul Valery au dĂ©but du XXe siĂšcle, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Le coup fut douloureux pour la pensĂ©e occidentale, dĂ©jĂ  Ă©branlĂ©e, Ă  la fin du XIXe siĂšcle, par l’annonce nietzschĂ©enne de la mort consommĂ©e de Dieu. Ainsi, ceux qui ne croyaient plus aux arriĂšre-mondes religieux Ă©ternels devaient s’habituer Ă 
Nous autres, civi­li­sa­tions, nous savons main­te­nant que nous sommes mor­telles. Nous avions enten­du par­ler de mondes dis­pa­rus tout entiers, d’empires cou­lĂ©s Ă  pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins ; des­cen­dus au fond inex­plo­rable des siĂšcles avec leurs dieux et leurs lois, leurs aca­dé­mies et leurs sciences pures et appli­quĂ©es, avec leurs gram­maires, leurs dic­tion­naires, leurs clas­siques, leurs roman­tiques et leurs sym­bo­listes, leurs cri­tiques et les cri­tiques de leurs cri­tiques. Nous savions bien que toute la terre appa­rente est faite de cendres, que la cendre signi­fie quelque chose. Nous aper­ce­vions Ă  tra­vers l’épaisseur de l’histoire, les fan­tĂŽmes d’immenses navires qui furent char­gĂ©s de richesse et d’esprit. »Paul Valé­ry La crise de l’esprit, Ă©di­tions NRF, 1919
Commenous vivons nous-mĂȘmes dans un monde en proie Ă  toutes les menaces et que, comme le disait si bien ValĂ©ry, "nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles Cette citation de Paul ValĂ©ry Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. , fait partie des plus belles citations et pensĂ©es que nous vous proposons de Paul ValĂ©ry. Partager cette citation Vous trouverez ci-dessous des illustrations de cette citation de Paul ValĂ©ry que vous pouvez facilement tĂ©lĂ©charger ou publier directement sur vos rĂ©seaux sociaux prĂ©fĂ©rĂ©s tels que Facebook, Twitter, Instagram ou Pinterest. Citations similaires Dans les citations ci-dessous vous trouverez des citations similaires Ă  la citation de Paul ValĂ©ry Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. , contenant les termes autres, civilisations et savons. Voir d'autres citations d'auteurs DĂ©couvrez des centaines d'auteurs cĂ©lĂšbres et toutes leurs citations cĂ©lĂšbres. Baruch Spinoza Francis PICABIA Georges DUHAMEL Jean D'Ormesson Jean GuĂ©henno Jean Rochefort Jean-Paul II Joseph DE MAISTRE Julien GREEN Laure d'AbrantĂšs LĂ©onard de Vinci Serge Gainsbourg Rechercher une citation
Alorsmoi, je viens chanter en chƓur avec vous sur l’air de La Mort des Autres, que vous affectionnez tant. En ce sens, et puisqu’elle semble ne pas vouloir se retirer, et chante Ă  tue-tĂȘte depuis l’annĂ©e 2019 et chantera encore en 2022, la pandĂ©mie en cours ne change pas la civilisation humaine, mais la conforte, la renforce.
ï»żNous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes avions entendu parler de mondes disparus tout entiers, d’empires coulĂ©s Ă  pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins ; descendus au fond inexplorable des siĂšcles avec leurs dieux et leurs lois, leurs acadĂ©mies et leurs sciences pures et appliquĂ©es, avec leurs grammaires, leurs dictionnaires, leurs classiques, leurs romantiques et leurs symbolistes, leurs critiques et les critiques de leurs critiques. Nous savions bien que toute la terre apparente est faite de cendres, que la cendre signifie quelque chose. Nous apercevions Ă  travers l’épaisseur de l’histoire, les fantĂŽmes d’immenses navires qui furent chargĂ©s de richesse et d’esprit. Nous ne pouvions pas les compter. Mais ces naufrages, aprĂšs tout, n’étaient pas notre Ninive, Babylone Ă©taient de beaux noms vagues, et la ruine totale de ces mondes avait aussi peu de signification pour nous que leur existence mĂȘme. Mais France, Angleterre, Russie... ce seraient aussi de beaux noms. Lusitania aussi est un beau nom. Et nous voyons maintenant que l’abĂźme de l’histoire est assez grand pour tout le monde. Nous sentons qu’une civilisation a la mĂȘme fragilitĂ© qu’une vie. Les circonstances qui enverraient les Ɠuvres de Keats et celles de Baudelaire rejoindre les oeuvres de MĂ©nandre ne sont plus du tout inconcevables elles sont dans les n’est pas tout. La brĂ»lante leçon est plus complĂšte encore. Il n’a pas suffi Ă  notre gĂ©nĂ©ration d’apprendre par sa propre expĂ©rience comment les plus belles choses et les plus antiques, et les plus formidables et les mieux ordonnĂ©es sont pĂ©rissables par accident ; elle a vu, dans l’ordre de la pensĂ©e, du sens commun, et du sentiment, se produire des phĂ©nomĂšnes extraordinaires, des rĂ©alisations brusques de paradoxes, des dĂ©ceptions brutales de l’ n’en citerai qu’un exemple les grandes vertus des peuples allemands ont engendrĂ© plus de maux que l’oisivetĂ© jamais n’a créé de vices. Nous avons vu, de nos yeux vu, le travail consciencieux, l’instruction la plus solide, la discipline et l’application les plus sĂ©rieuses, adaptĂ©s Ă  d’épouvantables d’horreurs n’auraient pas Ă©tĂ© possibles sans tant de vertus. Il a fallu, sans doute, beaucoup de science pour tuer tant d’hommes, dissiper tant de biens, anĂ©antir tant de villes en si peu de temps ; mais il a fallu non moins de qualitĂ©s morales. Savoir et Devoir, vous ĂȘtes donc suspects ?Ainsi la PersĂ©polis spirituelle n’est pas moins ravagĂ©e que la Suse matĂ©rielle. Tout ne s’est pas perdu, mais tout s’est senti frisson extraordinaire a couru la moelle de l’Europe. Elle a senti, par tous ses noyaux pensants, qu’elle ne se reconnaissait plus, qu’elle cessait de se ressembler, qu’elle allait perdre conscience — une conscience acquise par des siĂšcles de malheurs supportables, par des milliers d’hommes du premier ordre, par des chances gĂ©ographiques, ethniques, historiques — comme pour une dĂ©fense dĂ©sespĂ©rĂ©e de son ĂȘtre et de son avoir physiologiques, toute sa mĂ©moire lui est revenue confusĂ©ment. Ses grands hommes et ses grands livres lui sont remontĂ©s pĂȘle-mĂȘle. Jamais on n’a tant lu, ni si passionnĂ©ment que pendant la guerre demandez aux libraires. Jamais on n’a tant priĂ©, ni si profondĂ©ment demandez aux prĂȘtres. On a Ă©voque tous les sauveurs, les fondateurs, les protecteurs, les martyrs, les hĂ©ros, les pĂšres des patries, les saintes hĂ©roĂŻnes, les poĂštes nationaux...Et dans le mĂȘme dĂ©sordre mental, Ă  l’appel de la mĂȘme angoisse, l’Europe cultivĂ©e a subi la reviviscence rapide de ses innombrables pensĂ©es dogmes, philosophies, idĂ©aux hĂ©tĂ©rogĂšnes ; les trois cents maniĂšres d’expliquer le Monde, les mille et une nuances du christianisme, les deux douzaines de positivismes tout le spectre de la lumiĂšre intellectuelle a Ă©talĂ© ses couleurs incompatibles, Ă©clairant d’une Ă©trange lueur contradictoire l’agonie de l’ñme europĂ©enne. Tandis que les inventeurs cherchaient fiĂ©vreusement dans leurs images, dans les annales des guerres d’autrefois, les moyens de se dĂ©faire des fils de fer barbelĂ©s, de dĂ©jouer les sous-marins ou de paralyser les vols d’avions, l’ñme invoquait Ă  la fois toutes les incantations qu’elle savait, considĂ©rait sĂ©rieusement les plus bizarres prophĂ©ties ; elle se cherchait des refuges, des indices, des consolations dans le registre entier des souvenirs, des actes antĂ©rieurs, des attitudes ancestrales. Et ce sont lĂ  les produits connus de l’anxiĂ©tĂ©, les entreprises dĂ©sordonnĂ©es du cerveau qui court du rĂ©el au cauchemar et retourne du cauchemar au rĂ©el, affolĂ© comme le rat tombĂ© dans la trappe...La crise militaire est peut-ĂȘtre finie. La crise Ă©conomique est visible dans toute sa force ; mais la crise intellectuelle, plus subtile, et qui, par sa nature mĂȘme, prend les apparences les plus trompeuses puisqu’elle se passe dans le royaume mĂȘme de la dissimulation, cette crise laisse difficilement saisir son vĂ©ritable point, sa ne peut dire ce qui demain sera mort ou vivant en littĂ©rature, en philosophie, en esthĂ©tique. Nul ne sait encore quelles idĂ©es et quels modes d’expression seront inscrits sur la liste des pertes, quelles nouveautĂ©s seront certes, demeure et chante Ă  demi-voix Mais l’espoir n’est que la mĂ©fiance de l’ĂȘtre Ă  l’égard des prĂ©visions prĂ©cises de son esprit. Il suggĂšre que toute conclusion dĂ©favorable Ă  l’ĂȘtre doit ĂȘtre une erreur de son esprit. Les faits, pourtant, sont clairs et impitoyables. Il y a des milliers de jeunes Ă©crivains et de jeunes artistes qui sont morts. Il y a l’illusion perdue d’une culture europĂ©enne et la dĂ©monstration de l’impuissance de la connaissance Ă  sauver quoi que ce soit ; il y a la science, atteinte mortellement dans ses ambitions morales, et comme dĂ©shonorĂ©e par la cruautĂ© de ses applications ; il y a l’idĂ©alisme, difficilement vainqueur, profondĂ©ment meurtri, responsable de ses rĂȘves ; le rĂ©alisme déçu, battu, accablĂ© de crimes et de fautes ; la convoitise et le renoncement Ă©galement bafouĂ©s ; les croyances confondues dans les camps, croix contre croix, croissant contre croissant ; il y a les sceptiques eux-mĂȘmes dĂ©sarçonnĂ©s par des Ă©vĂ©nements si soudains, si violents, si Ă©mouvants, et qui jouent avec nos pensĂ©es comme le chat avec la souris, — les sceptiques perdent leurs doutes, les retrouvent, les reperdent, et ne savent plus se servir des mouvements de leur du navire a Ă©tĂ© si forte que les lampes les mieux suspendues se sont Ă  la fin qui donne Ă  la crise de l’esprit sa profondeur et sa gravitĂ©, c’est l’état dans lequel elle a trouvĂ© le n’ai ni le temps ni la puissance de dĂ©finir l’état intellectuel de l’Europe en 1914. Et qui oserait tracer un tableau de cet Ă©tat ? Le sujet est immense ; il demande des connaissances de tous les ordres, une information infinie. Lorsqu’il s’agit, d’ailleurs, d’un ensemble aussi complexe, la difficultĂ© de reconstituer le passĂ©, mĂȘme le plus rĂ©cent, est toute comparable Ă  la difficultĂ© de construire l’avenir, mĂȘme le plus proche ; ou plutĂŽt, c’est la mĂȘme difficultĂ©. Le prophĂšte est dans le mĂȘme sac que l’historien. je n’ai besoin maintenant que du souvenir vague et gĂ©nĂ©ral de ce qui se pensait Ă  la veille de la guerre, des recherches qui se poursuivaient, des Ɠuvres qui se donc je fais abstraction de tout dĂ©tail et si je me borne Ă  l’impression rapide, et Ă  ce total naturel que donne une perception instantanĂ©e, je ne vois — rien ! — Rien, quoique ce fĂ»t un rien infiniment physiciens nous enseignent que dans un four portĂ© Ă  l’incandescence, si notre Ɠil pouvait subsister, il ne verrait — rien. Aucune inĂ©galitĂ© lumineuse ne demeure et ne distingue les points de l’espace. Cette formidable Ă©nergie enfermĂ©e aboutit Ă  l’invisibilitĂ©, Ă  l’égalitĂ© insensible. Or, une Ă©galitĂ© de cette espĂšce n’est autre chose que le dĂ©sordre Ă  l’état de quoi Ă©tait fait ce dĂ©sordre de notre Europe mentale ? — De la libre coexistence dans tous les esprits cultivĂ©s des idĂ©es les plus dissemblables, des principes de vie et de connaissance les plus opposĂ©s. C’est lĂ  ce qui caractĂ©rise une Ă©poque ne dĂ©teste pas de gĂ©nĂ©raliser la notion de moderne et de donner ce nom Ă  certain mode d’existence, au lieu d’en faire un pur synonyme de contemporain. Il y a dans l’histoire des moments et des lieux oĂč nous pourrions nous introduire, nous modernes, sans troubler excessivement l’harmonie de ces temps-lĂ , et sans y paraĂźtre des objets infiniment curieux, infiniment visibles, des ĂȘtres choquants, dissonants, inassimilables. OĂč notre entrĂ©e ferait le moins de sensation, lĂ  nous sommes presque chez nous. Il est clair que la Rome de Trajan, et que l’Alexandrie des PtolĂ©mĂ©es nous absorberaient plus facilement que bien des localitĂ©s moins reculĂ©es dans le temps, mais plus spĂ©cialisĂ©es dans un seul type de mƓurs et entiĂšrement consacrĂ©es Ă  une seule race, Ă  une seule culture et Ă  un seul systĂšme de bien! l’Europe de 1914 Ă©tait peut-ĂȘtre arrivĂ©e Ă  la limite de ce modernisme. Chaque cerveau d’un certain rang Ă©tait un carrefour pour toutes les races de l’opinion ; tout penseur, une exposition universelle de pensĂ©es. Il y avait des Ɠuvres de l’esprit dont la richesse en contrastes et en impulsions contradictoires faisait penser aux effets d’éclairage insensĂ© des capitales de ce temps-lĂ  les yeux brĂ»lent et s’ennuient... Combien de matĂ©riaux, combien de travaux, de calculs, de siĂšcles spoliĂ©s, combien de vies hĂ©tĂ©rogĂšnes additionnĂ©es a-t-il fallu pour que ce carnaval fĂ»t possible et fĂ»t intronisĂ© comme forme de la suprĂȘme sagesse et triomphe de l’humanitĂ© ?Dans tel livre de cette Ă©poque — et non des plus mĂ©diocres — on trouve, sans aucun effort — une influence des ballets russes, — un peu du style sombre de Pascal, — beaucoup d’impressions du type Goncourt, quelque chose de Nietzsche, — quelque chose de Rimbaud, — certains effets dus Ă  la frĂ©quentation des peintres, et parfois le ton des publications scientifiques, — le tout parfumĂ© d’un je ne sais quoi de britannique difficile Ă  doser !... Observons, en passant, que dans chacun des composants de cette mixture, on trouverait bien d’autres corps. Inutile de les rechercher ce serait rĂ©pĂ©ter ce que je viens de dire sur le modernisme, et faire toute l’histoire mentale de l’ sur une immense terrasse d’Elsinore, qui va de BĂąle Ă  Cologne, qui touche aux sables de Nieuport, aux marais de la Somme, aux craies de Champagne, aux granits d’Alsace, — l’Hamlet europĂ©en regarde des millions de il est un Hamlet intellectuel. Il mĂ©dite sur la vie et la mort des vĂ©ritĂ©s. Il a pour fantĂŽmes tous les objets de nos controverses ; il a pour remords tous les titres de notre gloire ; il est accablĂ© sous le poids des dĂ©couvertes, des connaissances, incapable de se reprendre Ă  cette activitĂ© illimitĂ©e. Il songe Ă  l’ennui de recommencer le passĂ©, Ă  la folie de vouloir innover toujours. Il chancelle entre les deux abĂźmes, car deux dangers ne cessent de menacer le monde l’ordre et le saisit un crĂąne, c’est un crĂąne illustre. — Whose was it ? — Celui-ci fut Lionardo. Il inventa l’homme volant, mais l’homme volant n’a pas prĂ©cisĂ©ment servi les intentions de l’inventeur nous savons que l’homme volant montĂ© sur son grand cygne il grande uccello sopra del dosso del suo magnio cecero a, de nos jours, d’autres emplois que d’aller prendre de la neige Ă  la cime des monts pour la jeter, pendant les jours de chaleur, sur le pavĂ© des villes... Et cet autre crĂąne est celui de Leibniz qui rĂȘva de la paix universelle. Et celui-ci fut Kant, Kant qui genuit Hegel qui genuit Marx qui genuit...Hamlet ne sait trop que faire de tous ces crĂąnes. Mais s’il les abandonne!... Va-t-il cesser d’ĂȘtre lui-mĂȘme ? Son esprit affreusement clairvoyant contemple le passage de la guerre Ă  la paix. Ce passage est plus obscur, plus dangereux que le passage de la paix Ă  la guerre ; tous les peuples en sont troublĂ©s. Et moi, se dit-il, moi, l’intellect europĂ©en, que vais-je devenir ?... Et qu’est-ce que la paix ? La paix est peut-ĂȘtre, l’état de choses dans lequel l’hostilitĂ© naturelle des hommes entre eux se manifeste par de crĂ©ations, au lieu de se traduire par des destructions comme fait la guerre. C’est le temps d’une concurrence crĂ©atrice, et de la lutte des productions. Mais Moi, ne suis-je pas fatiguĂ© de produire ? N’ai-je pas Ă©puisĂ© le dĂ©sir des tentatives extrĂȘmes et n’ai-je pas abusĂ© des savants mĂ©langes ? Faut-il laisser de cĂŽtĂ© mes devoirs difficiles et mes ambitions transcendantes ? Dois-je suivre le mouvement et faire comme Polonius, qui dirige maintenant un grand journal ? comme Laertes, qui est quelque part dans l’aviation ? comme Rosencrantz, qui fait je ne sais quoi sous un nom russe ?— Adieu, fantĂŽmes ! Le monde n’a plus besoin de vous. Ni de moi. Le monde, qui baptise du nom de progrĂšs sa tendance Ă  une prĂ©cision fatale, cherche Ă  unir aux bienfaits de la vie les avantages de la mort. Une certaine confusion rĂšgne encore, mais encore un peu de temps et tout s’éclaircira ; nous verrons enfin apparaĂźtre le miracle d’une sociĂ©tĂ© animale, une parfaite et dĂ©finitive fourmiliĂšre. »1919
Ouvrage Vous autres, civilisations, savez maintenant que vous ĂȘtes mortelles. De la contre-utopie; Pages: 203 Ă  204; Collection: Études de littĂ©rature des xx e et xxi e siĂšcles, n° 96; Autres informations ⼟ ISBN: 6-9; ISSN: 2260-7498; DOI: 10.15122/isbn.978-2-406-10756-9.p.0203; Éditeur: Classiques Garnier; Mise en ligne

Il est plus facile de faire la guerre que la paix. »2633 1841-1929, Discours de Verdun, 14 juillet 1919 Discours de paix posthume, Georges Clemenceau. Le vieil homme est devenu le Perd la Victoire » piĂštre nĂ©gociateur au traitĂ© de Versailles signĂ© le 28 juin, il a laissĂ© l’Anglais Lloyd George et l’AmĂ©ricain Wilson l’emporter sur presque tous les points. Et il ne sera pas prĂ©sident de la RĂ©publique, l’AssemblĂ©e prĂ©fĂ©rant voter en 1920 pour un homme qui ne lui portera pas ombrage, paroles de Clemenceau sont prophĂ©tiques d’une autre rĂ©alitĂ© L’Allemagne, vaincue, humiliĂ©e, dĂ©sarmĂ©e, amputĂ©e, condamnĂ©e Ă  payer Ă  la France pendant une gĂ©nĂ©ration au moins le tribut des rĂ©parations, semblait avoir tout perdu. Elle gardait l’essentiel, la puissance politique, gĂ©nĂ©ratrice de toutes les autres » Pierre Gaxotte, Histoire des Français. À l’issue d’une longue guerre nationale, la victoire bouleverse comme la dĂ©faite. »2617 LĂ©on BLUM 1872-1950, A l’échelle humaine 1945 Texte Ă©crit en 1941 par le leader socialiste, en internement administratif.Au lendemain de 1918, l’humiliation de 1871 est vengĂ©e, le pays est vainqueur, de nouveau entier, mais exsangue, dĂ©vastĂ©, divisĂ©, moralement bouleversĂ© aprĂšs l’épreuve. Cette guerre a coĂ»tĂ© trĂšs cher en hommes, en argent, et la France ne s’en remettra pas, avant la prochaine guerre. Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. »2618 Paul VALÉRY 1871-1945, La Crise de l’esprit 1919 L’angoisse de l’intellectuel dĂ©passe l’horizon d’un aprĂšs-guerre et d’un pays. ValĂ©ry, l’un des esprits les plus lucides de l’époque, dĂšs la paix revenue, lance ce cri d’alarme Nous avions entendu parler de mondes disparus tout entiers, d’empires coulĂ©s Ă  pic avec tous leurs hommes et leurs engins ; descendus au fond inexplorable des siĂšcles avec leurs dieux et leurs lois, leurs acadĂ©mies et leurs sciences [
] Mais ces naufrages, aprĂšs tout, n’étaient pas notre affaire. Élam, Ninive, Babylone Ă©taient de beaux noms vagues [
] Et nous voyons maintenant que l’abĂźme de l’histoire est assez grand pour tout le monde. Nous sentons qu’une civilisation a la mĂȘme fragilitĂ© qu’une vie. » Il y eut quelque chose d’effrĂ©nĂ©, une fiĂšvre de dĂ©pense, de jouissance et d’entreprise, une intolĂ©rance de toute rĂšgle, un besoin de nouveautĂ© allant jusqu’à l’aberration, un besoin de libertĂ© allant jusqu’à la dĂ©pravation. »2631 LĂ©on BLUM 1872-1950, À l’échelle humaine 1945 Socialiste tĂ©moin de son temps, il Ă©voque le bouleversement moral qui suit la PremiĂšre Guerre mondiale. Le jazz entre en scĂšne. Le tango chavire les corps. Le charleston fait rage. Les dancings font fortune. Les artistes se doivent d’ĂȘtre anarchistes, dadaĂŻstes, bientĂŽt surrĂ©alistes. Les femmes ont l’air de garçons. C’est bien parce que c’est mal ; c’est mal parce que c’est bien. » Pour une minoritĂ© privilĂ©giĂ©e, c’est le dĂ©but des AnnĂ©es folles ». Foch commande Ă  toutes les armĂ©es de l’univers. »2632 Maurice BARRÈS 1862-1923, 14 juillet 1919 Histoire de la France les temps nouveaux, de 1852 Ă  nos jours 1971, Georges Duby Les chefs des armĂ©es alliĂ©es et les reprĂ©sentants des troupes combattantes dĂ©filent sur les Champs-ÉlysĂ©es, le jour de la fĂȘte nationale. Pour les nationalistes qui ont ardemment parlĂ© revanche, prĂȘchĂ© le patriotisme et prĂŽnĂ© l’Union sacrĂ©e, le jour de gloire est vraiment arrivĂ© pour la France dont le prestige international est immense. C’est plus vrai encore pour cet Ă©crivain et politicien, nĂ© lorrain quand la Lorraine Ă©tait encore française. L’Allemagne paiera. »2635 Axiome lancĂ© aprĂšs la Grande Guerre Histoire de l’Europe au XXe siĂšcle de 1918 Ă  1945 1995, Jean Guiffan, Jean Ruhlmann Le Bloc national a fondĂ© sa campagne sur ce slogan, pour les lĂ©gislatives du 16 novembre 1919. C’est aussi la rĂ©ponse de Clemenceau, chef du gouvernement, interpellĂ© sur les difficultĂ©s de la reconstruction. Klotz, son ministre des Finances, confirme L’Allemagne paiera. » Et jusqu’au dernier penny ! », renchĂ©rit Lloyd George, le Premier ministre anglais, poussĂ© par son opinion paiera, oui, mais mal. Le montant des rĂ©parations, fixĂ© Ă  85,8 milliards de francs pour la France se rĂ©duit Ă  5 milliards – Ă©talĂ©s dans le temps. Mais l’axiome va justifier les prodigalitĂ©s financiĂšres du Bloc national issu des Ă©lections. Comptant sur ces rĂ©parations, l’État multiplie les dĂ©penses publiques financĂ©es par l’emprunt au lieu de l’impĂŽt. D’oĂč l’inflation prix multipliĂ©s par 6,5 de 1914 Ă  1928 ! Clemenceau avait raison Il est plus facile de faire la guerre que la paix. » La PremiĂšre Guerre Mondiale en citations Prologue la Grande Guerre, C’est la plus monumentale Ăąnerie que le monde ait jamais faite. » EntrĂ©e en guerre La mobilisation n’est pas la guerre. » Verdun et PĂ©tain Courage ! On les aura ! » Clemenceau La guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier Ă  des militaires. » Victoire L’Allemagne peut ĂȘtre battue
 » À ce rythme - 4 citations par jour - les 10 Chroniques de l’Histoire en citations sont Ă  vous dans trois ans. Encore trois ans et vous aurez aussi le Dictionnaire. Mais que de temps perdu ! Faites un tour dans la Boutique, feuilletez les 20 premiĂšres pages de chaque volume et voyez si ça vaut le coĂ»t 4 € le volume.

Nous autres, civilisations, savons maintenant que nous sommes mortelles », se dĂ©solait Paul ValĂ©ry dans La Crise de l’esprit, en 1919, au lendemain du dĂ©sastre de la PremiĂšre Guerre mondiale. Sans lui faire injure, d’autres n’avaient pas attendu si longtemps pour en faire l’amĂšre expĂ©rience. La preuve avec cette soirĂ©e consacrĂ©e Ă  deux civilisations anciennes,
Le Deal du moment -33% Jumbee Roundnet – Jeu de plein air Ă  ... Voir le deal € lGdA Taverne et MarchĂ© Taverne +6yann scottLagune [GARDIENS]Pipo Ze Poulp [ [.Q.]Vange10 participantsAuteurMessageVangeMaĂźtre des GardiensNombre de messages 401Localisation a l'armurerieDate d'inscription 15/09/2006Sujet Aiur. RP Sam 11 Nov - 1756 voici un topic ou le RP est obligatoire ! un peu d'imagination!les autres messages seront supprimĂ©sque vous soyez alliĂ©s ou non, visiteur, habituĂ©s...parlons ici d'Aiurparlons de nos empires, de nos ennemis, de nos alliĂ©s...parlons de nous, grands seigneurs impitoyables, et mesurons le pouvoir de nos noms...j'invite Lagune, fondateur de cette alliance, a ouvrir la danse, peut ĂȘtre en nous parlans d'Aiur... Andrew [.Q.]DiscretNombre de messages 24Age 33Date d'inscription 11/11/2006Sujet Re Aiur. RP Mar 14 Nov - 1418 Andrew Wiggin Ă©tait assis dans l'immense salle, il attendais avec impatience que son ami Lagune vienne parler de son Dieu, Aiur... ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Mar 14 Nov - 1429 Valheru, le Seigneur Dragon arriva devant la taverne chevauchant son destrier ,Smaug, le dernier Dragon d'or, un fut de biĂšre sur l'Ă©paule et alla s'installĂ© Ă  cĂŽtĂ© d'un certain Andrew, inconnu Ă  ses yeux remplie d'alcool. Il attendie dĂ©sormais l'arrivĂ© de le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau. Pipo Ze Poulp [ IndigesteNombre de messages 485Localisation Paris, son paillasonDate d'inscription 11/05/2006Sujet Re Aiur. RP Mer 15 Nov - 1739 15 faisais quinze jours que le Poulpe dormait dans son bocal attitrĂ©, postĂ© pres de l'entrĂ©e. Sans prevenir, le Poulpe rouvri les yeux et contempla les lieux... des inconnus etaient entrĂ©s et il n'avait pas Ă©tĂ© lĂ  pour les acceuillir. Il sonda les esprits en quete de reseignements un certain yannscott etait passĂ©, et Andrew Wiggin etait toujours Wiggin... l'esprit omniscient du Poulpe explora la galaxie a la recherche de la planete d'origine... Andrew Wiggin... Golum !?Un invitĂ© de marque !Ca parlait aussi de dieux et de religion; Aiur, une chapelle dĂ©diĂ©e a Babar, Lagune allait arriver, on allait donc entendre parler de Fan...Le Poulpe etait content toute cette foi, cette pietĂ© innocente serai un jour detournĂ©e pour le seul benefice de Celui qui Poulpe aurait voulu sourire mais il n'avait pas de bouche pour cela, aussi se contenta t'il de faire des bulles dans son bocal.poulpe Lagune [GARDIENS]Gardien fondateur Ă  la retraiteNombre de messages 1267Date d'inscription 23/10/2005Sujet Re Aiur. RP Sam 18 Nov - 2204 [HRP]Bon, me voilĂ  avec le RP aprĂšs une semaine de rĂ©flexion intense . Il est un peu court mais on fera avec .[/HRP]En train de se promener sur sa planĂšte bien aimĂ©e Aiur, Lagune vit le temple BTB, il pensa un temple BTB ? C’est quoi cette histoire ?? Comme si je faisais des temples de FAN !?! Bon, je vais en faire construire une dizaine pour la peine. Je demanderais aux 9 gardiens de garder les 10 temples en prioritĂ© absolue
 J’me demande comment ils s’en sortiront cette fois-ci
 Vange, en sortant du temple s’adresse Ă  Lagune Vange - Grand maĂźtre suprĂȘme !!Lagune - Bien aimé - Grand maĂźtre suprĂȘme bien aimĂ© !!- Oui, gardien ?- Racontez-nous une histoire ! Notre planĂšte est en train de sombrer dans l’oubli, il arrive mĂȘme Ă  certains d’entre-nous de se demander ce qu’est Aiur et ne plus savoir pourquoi nous la gardons
- INCULTES !!!! Vous voulez rĂ©ellement savoir comment on recycle un hĂ©rĂ©tik ? Je vais te prendre comme exemple twisted 
- C’est que
 Nous avions beaucoup bu et
 Nous avons un peu oublié - Soit ! Je vais vous raconter ce que nous dĂ©fendons et pourquoi nous le dĂ©fendons. Aiur est la terre de nos ancĂȘtres. Avant que la dĂ©cadence n’emporte notre civilisation, tout comme le reste de l’univers, nous Ă©tions les plus puissants de celui-ci bon, il y avait nos ennemis, les Terrans et Zergs qui avaient notre niveau. A cette Ă©poque lĂ , les Protoss oui, c’est notre race, tu te souviens ?, les Terrans et les Zergs s’entretuaient dans une guerre sans merci... Notre race, bien que plus Ă©voluĂ©e et plus ancienne que les autres, finit par se retrancher dans notre monde natal, Aiur. Notre peuple retrouva toute son ardeur au combat pour dĂ©fendre ces terres qui les ont vu naĂźtre oui, un Protoss ça vie trĂšs longtemps, la preuve je suis encore lĂ . Nous les avons finalement repoussĂ©s. On s’est battu pendant les quelques siĂšcles qui ont suivi, jusqu’à ce que l’univers soit devenu ce qu’il est le grand n’importe quoi. J’ai donc dĂ©cidĂ© de recruter et de former les Gardiens d’Aiur lGdA pour les intimes. Ces Protoss sont et seront le dernier rempart de notre civilisation si on peu encore l’appeler comme cela.- Ah ouais, on est les plus forts !! Mais, pourquoi nous avoir quittĂ© grand maĂźtre suprĂȘme adorĂ© ?- Parce que si Aiur est notre Terre, FAN est notre Dieu, c’est lui le crĂ©ateur des mondes, il Ă©tait lĂ  bien avant les Grandes Guerres
 - Ah d’accord
 Mais comment en ĂȘtes-vous si sĂ»r ?- Tu veux une dĂ©monstration ?- Heu
 Non ça ira Bon, ton petit temple m’a donnĂ© une idĂ©e pour vous entraĂźner. Vous allez Ă©riger 10 temples du Soleil Noir pour les hĂ©rĂ©tiks c'est le symbole de FAN, un peu partout sur Aiur et, toi et le reste des gardiens vous allez les garder
 ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Dim 19 Nov - 235 Valheru sortat en titubant du bar et vit deux ombres informe devant lui. AprĂšs quelques minutes de reflexion et quelque bataille avec la soif d'alcool qui le dĂ©mangeait encore, il reconnut les Seigneurs Vange et Lagune et Ă©couta ce qu'ils se dirent. En Ă©coutant son ancien maĂźtre Lagune, il repensat Ă  la bataille des trois armĂ©es et se rappella que tous ses Dragons d'or avait pĂ©ri pour dĂ©fendre Aiur, il ne lui en restait qu'un, Smaug, qui restat Ă  demi aveugle. Valheru aussi voulait racontĂ© son histoire, mais.....l'alcool qui lui servait de sang l'empechait de parler convenablement et il alla se coucher en laissant un mot dans la taverne disant que lui aussi avait des choses Ă  raconter !_________________Valheru, le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau. ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Ven 24 Nov - 2055 Valheru entrat dans la salle, le silence ce fut, faut dire qu'il Ă©tait imposant dans son armure en Ă©cailles de Dragon. Il commenca son discours _"En nous retranchant dans notre monde natal, Aiur, pour qu'on puisse protĂ©gĂ© toute notre galaxie, tous les Seigneurs dont moi-mĂȘme et leur armĂ©e se sĂ©parĂšrent. Je fut cantonnĂ© Ă  protĂ©gĂ© la façade Nord-Est de notre galaxie. Les Zergs arrivĂšrent 2 mois aprĂšs moi. La bataille se dĂ©roula sur le planĂšte MidkĂ©mia qui controlait une bonne partie des planĂštes aux alentours. La premiĂšre semaine de bataille fut plutĂŽt facile, nous commencions Ă  les repoussĂ©s quand les problĂšmes arrivĂšrent. Une petite garnison de 100 hommes et de leur Dragons partirent chercher quelques renfort dans les planĂštes aux alentours pour q'une partie de mon armĂ©e puisse se reposĂ©. Quand ils revinrent ils n'Ă©taient plus que deux sur un seul Dragon en piteux Ă©tats. Je demanda qu'on les soigne et quelques heures plus tard, ils me racontĂšrent qu'ils avaient Ă©tĂ© attaquĂ© par une armĂ©e d'environ un milliers de chimĂšres qui venaient secourir les Zergs, ils m'apprirent aussi qu'en fuyant le combat il avait aperçut plus loin, une autre armĂ©e et ils comprirent que ceux qui les avaient attaquĂ©s n'Ă©tais qu'une faible partie de l'armĂ©e adverse. Ces chimĂšres n'Ă©taient pas les montures normales des Zergs et je compris qu'ils avaient conclu un pacte avec les MĂ©rovĂ©s. Une race trĂšs puissante qui dominait une bonne partie de l'Est de l'univers. J'envoya un espion en savoir plus, les Dragons Ă©tant plus rapides que les chimĂšres il pourra facilement les distancĂ©, Ă  son retour il m'appris qu'environ chimĂšres arrivaient Ă  MidkĂ©mia dans 1 semaines. Ils restaient environ Zergs contre nous et nous n'Ă©tions que alors que nous Ă©tions au dĂ©part. En une semaine, nous avons rĂ©attaquez les Zergs et recrutĂ©s beaucoup de gens du peuple pour nous aidĂ©s. Au final nous serions contre environ nous Ă©tions donc mal partis. La vraie bataille commenca, nous Ă©tions plus rapide mais ils Ă©taient plus puissants. Le jour la bataille fesait rage et les morts dans les deux camps tombaient par milliers tandis que la nuit, nos sorciers submergeaient les ennemis de sorts dĂ©vastateurs. AprĂšs plusieurs siĂšcles de combats acharnĂ©s, l'aube de la derniĂšre bataille arriva. A 250 contre nous Ă©tions mal partie. Moi et quatres autres sorciers, nous lançùmes un sort d'autodestruction, nos hommes savaient que c'Ă©taient le seul moyen de protĂ©ger MidkĂ©mia, une autodestruction de toute la zone de combat. Ils savaient aussi qu'il y avait de faible chance de survie. Chacun pria, se protĂ©gea d'un bouclier magique qu'ils savaient inutile et attendirent. Le sort fut lancĂ© je rĂ©sistat assez longtemps pour entendre des bruits de douleurs autour de moi et je tomba inconscient. Je ne sait par quel miracle mais je me rĂ©veilla, blessĂ© de partout, je lança un sort d'autoguĂ©rison qui fonctionnat peu Ă  cause de ma faible force et de la douleur. Je me leva pĂ©niblement et retomba aussitĂŽt par terre, un os cassĂ© dans le pied et je m'Ă©tais dĂ©mis l'Ă©paule, je me releva cette fois en m'aidant d'une lance ennemie et marchat vers le Sud sans raison aprĂšs avoir fait quelque pas je reconnus Smaug. Il avait Ă©tĂ© mon ami dĂ©jĂ  tout petit, nous avons grandis ensemble, combattus ensemble. Il avait Ă©tĂ© mon Dragon, mon ami, mon frĂšre et il Ă©tait couchĂ©, lĂ , un quart de ses Ă©cailles Ă©taient tombĂ© Ă  cause de l'autodestruction, les autres Ă©taient brĂ»lĂ©, dĂ©chirĂ©, cassĂ©s. Je rĂ©flĂ©chissait Ă  ce que j'allais faire quand je vis une fiolle de guĂ©rison intact sur le sol, la chance me souriait. Je la but, je finis de me guĂ©rir par un sort d'autoguĂ©rison et cherchait par oĂč allĂ© quand je le ventre de Smaug de leva, je crus que mon esprit hallucinait et en me concentrant et essayat de captĂ© les auras autour de moi, je n'en sentit qu'une, celle de Smaug, il Ă©tait vivant ! Je mis une semaine Ă  le guĂ©rir totalement, un Dragon Ă©tait plus dur Ă  guĂ©rir qu'un humain. Il ne lui restait qu'une blessure inguĂ©rrissable, il Ă©tait dĂ©sormais aveugle d'un oeil. VoilĂ , mes amis l'histoire de la Bataille des Trois ArmĂ©es qui se dĂ©roulat au Nord-Est de la galaxie d'Aiur entre les Protoss et l'union des Zergs et des MĂ©rovĂ©s. Si vous avez des questions, je suis Ă  le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau. yann scottDiscretNombre de messages 39Date d'inscription 04/11/2006Sujet Re Aiur. RP Ven 8 DĂ©c - 846 *arrivee de Yann Scott dans la taverne*-Mmmh ?toisant l assemblee , il replia son fidele fusil d assaut G36 un modele de l ancien temps , une epoque ou une terre portait le nom de germanie , ou allemagne pour les moins puristes dans son dos et alla s installer dans un coin pres de la cheminee . "-tiens , un poulpe" pensa t il apres avoir franchi le seuil de l entree . il s asseya , fourbu , cherchant du regard une jolie demoiselle pour lui tenir compagnie . il les aimait de taille moyenne , d un blond naturel , avec des yeux clairs ... mais visiblement , ce n etait pas la , la specialite de la taverne . il hela donc la serveuse . "un scotch s il vous plait . sec" puis replongea dans ses pensees . "ai je bien pense a verouiller la rampe d acces de mon tribuno-cruiser ? mmmh"a cet instant , une voix le sortit de ses reflexions . un etre nomme valheru semble t il , comptait des histoires sur la terre d Aiur ."je connais cela"se dit il ....En effet , Yann se souvient des terribles combat que son peuple , le terran dominion avait mene contre l infamie zerg . il se souvient du general Duke . son nom est reference dans tous les manuels d histoire .Il ecouta donc ce recit epique , interrompu en pleine attention par la serveuse "votre scotch" la remerciant du regard , il remarqua sa subtile beaute , meme si elle ne correspondait pas a ce qu il aime generalement , il n y fut pas insensible . il remit donc au gout du jour une tres ancienne coutume de soldat . en effet dans l ancien temps , lorsqu a l etranger , un soldat tombait sous le charme d une jeune fille , il descratchait le drapeau hornant le haut de sa manche droite symbole d appartenance a une "nation" et l offrait a la fille .Il descratcha donc le symbole de son unite . un croiseur aux couleurs de l empire sur fond de planete bleutee , sa planete d origine , avec l inscription FRR /Force de Reaction Rapide . l unite d intervention la plus en vue de l empire . puis , le tendit a la serveuse qui rougit , le glissa dans sa poche , et deposa un pieux baiser sur les levres du marine .apres 1 minute dans les nuages , il reprit l ecoute du recit de valheru , tout en degustant son scotch qui avait le gout des levres de la jeune fille .*hors RP , wow , je pensais pas faire si long , pour une premiere fois , c est pas mal* ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Dim 17 DĂ©c - 101 AprĂšs avoir fini son discourt, le Seigneur Dragon, Valheru, s'inclina devant l'assemblĂ©e pour ĂȘtre acclamĂ©. Le Seigneur Vange s'approcha du micro et commenca Ă  parlĂ© de ses propres souvenir ....._________________Valheru, le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau. yann scottDiscretNombre de messages 39Date d'inscription 04/11/2006Sujet Re Aiur. RP Mer 20 DĂ©c - 1847 Le signeur Yann Scott etait toujours a sa table , se delectant de son scotch .il attendait une autre histoire . visblement le seigneur Vange se fesait attendre . Pour patienter , il sortit son petit carnet et commenca l inventaire des cibles a raider pour ce soir ..."mmmh , tellement de cibles et mes ordinateurs qui commencent a se faire vieux . malheur . il est temps de les remplacer."La serveuse s approcha a nouveau . "je vous sers autre chose" ? yann fouilla dans sa poche pour savoir s il avait assez d argent sur lui . Malheur , il avait oublie de passer au credit intergalacticole pour changer son argent . il n avait sur lui que de la monnaie en vigueur sur asa planete .-"heuuuu , acceptez vous les morganiens ?-non monsieur . mais si vous avez un peu de cristal sur vous , cela ira"par chance , yann en avait sur lui . il savait qu en ces temps de penurie de cristal , en avoir sur soi permettait de faciliter le commerce . Il sortit donc un fragment de sa poche et le donna a la serveuse qui le prit avec un grand sourire .-"avec ca , vous pouvez boire toute la nuit . je vous offre une chambre si vous le desirez"-pourquoi pas , cela me changera de mon tribuno bien , je vais chercher votre badge pour la chambre-merci mademoiselle . serait il possible d avoir un sandwich s il vous plait -bien sur .et elle disparu . ce ui permit yann de se replonger dans ses projets pour ses flottes , en attendant que le seigneur Vanfge prenne la parole ... ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Mer 20 DĂ©c - 2255 Le Seigneur Dragon laissa le micro Ă  VANGE, QUI SE FAISAIT ATTENDRE !!!!!!!!! c'est d'ailleurs lui qui voulait faire ce RPIl alla s'installĂ© Ă  cĂŽtĂ© du Seigneur Yann Scott mais n'engagea pas la conversation. Une serveuse demanda au barman de lui apportĂ© un fut de biĂšre, malgrĂ© qu'elle soit nouvelle, elle savait bien qu'il n'y avait pas besoin de prendre la commande, la rĂ©putation de buveur de biĂšre prĂ©cĂ©dait dĂ©jĂ  le Seigneur Dragon. Valheru offra de gĂ©nĂ©reux pour-boire aux porteurs et Ă  la serveuse et commança Ă  remplir une chope. La serveuse tenta de lui faire des avances, en vain. La rĂ©putation de Valheru disait aussi que peu de filles avait rĂ©ussi Ă  envahir son coeur. La serveuse rebroussa chemin, Valheru fini sa chope et s'en servi une autre, Yann Scott croquat dans son sandwich, le Poulp cracha un jet d'encre et tous attendirent VANGE !!!!!_________________Valheru, le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau. Master of puppetsBavardNombre de messages 213Age 35Localisation Sur une autre sphĂšre qu'on apelle la LuneDate d'inscription 21/01/2007Sujet Re Aiur. RP Dim 21 Jan - 1630 Alors que la Taverne Ă©tait silencieuse si ce n'est les quelques conversations qui se faisaient a voix basse car tous attendaient l'arrivĂ© de Vange et de son rĂ©cit. La Taverne marchait bien a cet heure la et l'attente de ce seigneur poussaient les clients a commander pour rendre l'attente plus facil. Soudain le porte s'ouvra une lourde porte qui grincaient fortement du a la vieillesse d'une porte qui aurait mĂ©ritĂ©e une longue retraite. Mais alors que cette porte s'ouvrit et que tous levĂšrent la tĂȘte en espĂ©rant voir le seigneur tant attendu ils ne virent rien mais sentirent un courant d'air frais plutot surprenant a cause de la chaleur de la nuit. La porte s'ouvrit et se ferma mais personne ne rentra, soudain une voix se fit entendreBonjour a vous voix fit sursauter l'assemblĂ©e a qui appartenait-elle? Beaucoup regardĂšrent leur verres vides sur la table devant eux mais en voyant les autres faire de mĂȘme ils comprirent que cette voix ne provenait pas de l'Ă©tat second dans lequel ils avaient Ă©tĂ© ne pouvez me voir mais certains d'entre vous peuvent me sentir et savent a qui ils ont a effet Valheru avait senti une aura qu'il avait bien connu par le passĂ© l'homme invisible qui leur adressait la parole avait fait partit des armĂ©es protosse il avait mĂȘme combattu pour lui durant la bataille des Trois armĂ©es ce n'Ă©tait autres qu'un Templier Noir. Cependant son aura bien que similaire n'Ă©tait pas la mĂȘme qu'autres foi. De mĂȘme que Valheru Pipo Ze Poulp avait captĂ© la prĂ©sence de cet inconnu il tenta de sonder son esprit mais une barriĂšre s'imposa devant le Templier Noir devint visible devant tous il se tenait droit d'une taille impressionante, ses habits laissaient paraitre des muscles fin mais ferme. Il avait de longs cheveux noirs qui lui cachaient la moitiĂ© du visage, il portait un habit moulant noir qui lui couvrais tout le corps ainsi qu'une cape rouge qui descendait jusqu'a mi-mollet. Il portait a sa ceinture une lame Ă©filĂ©e qui parraissait presque souple. Son visage Ă©tait fin mais ses traits trahissaient son moi Seigneurs car je vais vous compter mon histoire depuis cette terrible guerre et le sort lancĂ© par nos Magiciens qui modifia toute mon Ă©xistence jusqu'au plus profond de mon ĂȘtre et qui fit de moi ce que je suis mon histoire. Alors que l'armĂ©e Zerg se prĂ©paraient a l'attaque les Protosse conscient du peu de chance de survie se prĂ©parĂšrent pour la derniĂšre bataille. Nous n'avions pas peur malgrĂ© tout, j'Ă©tais a ce moment sous les ordres de Zeratul chef de la cohorte des Templiers Noirs. Au petit matin les Zergs fondirent sur nous. Les Templiers Noirs avaient pour mission de contourner les forces Zerg pour les attaquer a revers afin de pouvoir dĂ©truire leurs magiciens afin qu'il ne puisse contrecarrer le sort de nos Magiciens. Immediatement aprĂ© la chute du dernier Embrouilleur Zerg nous sentirent les Energies converger vers Valheru et ses magiciens. Je me prĂ©para a mourir, a l'instar des autres je n'Ă©leva pas de bouclier car je savais cela inutil j'embrassais mon destin fier de mourir pour la survie de ma race. Je me mis a prier et lorsque la vague destructrice arriva j'Ă©tais prĂȘt; elle m'emporta. C'est alors qu'arriva quelque chose que je savais ĂȘtre impossible mais qui arriva malgrĂ© tout! Je me rĂ©veillais! Je n'avais pas bougĂ© mais quelque chose n'Ă©tait pas normal. Autour de moi le sol Ă©tait comme s'il n'y avait jamais eu de guerre aucun corps ne jonchait le sol je voulu retourner ver le temple mais il n'Ă©tait plus la. Perdu je ne savais que faire alors je me mis a marcher a courir sans but et plus le temps passĂ© plus je sombrais dans la dĂ©mence. Au bout de plusieur mois de marche dans la solitude la plus complĂšte j'arriva a un village mais ses habitants n'Ă©taient ni Terran ni Zerg ni Protoss. C'est alors que je compris j'avais par je ne sais quel moyen transportĂ© dans une autre dimension une rĂ©alitĂ© alternative un monde vivant en parallĂšle de celui que j'avais connu. Le peuple habitant le village me prirent au dĂ©but pour un envoyĂ© celeste et il me fallut longtemps pour comprendre leur langue et leur faire accepter que je n'avais rien de divin. Je m'immergea alors dans ce nouveau Monde pour en comprendre son fonctionnement. J'appris que les trois races que j'avais connu avaient Ă©tĂ© dĂ©truite pas une nouvelle race qui avait Ă©tĂ© crĂ©e par les zergs mais qu'ils ne purent controller. Cette race n'avait pas de nom car les rescapĂ©s des guerres ne pouvaient se rĂ©soudre a donner un nom a cette race qui Ă©tait avide de sang et de guerre dĂ©sirant ĂȘtre seul maitre de cette univers. Etant conscient de ne pouvoir peut ĂȘtre jamais rentrĂ© chez moi je dĂ©cida d'Ă©lever mes capacitĂ©s je m'entrainais Ă©leva mes capacitĂ©s physique et intellectuel petit a petit les habitants du village voyant mes forces dĂ©cuplĂ©s voulurent suivre mon entrainement en voyant en moi l'espoir de reprendre ce qui leur avait Ă©tĂ© volĂ©. Au bout de longues annĂ©es d'entrainement intensif sans aucun repos je dĂ©cida qu'il Ă©tait temps de partir en quĂȘte d'autres rescapĂ©s de l'ancien temps. Les membres du village qui n'avaient Ă©tĂ© que de simple paysans s'Ă©taient transformĂ© en vĂ©ritable guerrier n'ayant qu'un seul objectif prendre leur revanche sur le passĂ©. Ils m'Ă©lirent alors comme leur chef c'est ainsi que je devin le Maitre des PoupĂ©es ainsi se nommĂ© leur village. Ces soldats que j'avais formĂ©s Ă©taient capable de courir sur des milliers de kilomĂštre d'autres avaient dĂ©veloppĂ©s des capacitĂ©s mentales qui leurs permettaient de creer des barriere magnĂ©tique indestructibles ils Ă©taients devenus maitres dans le dĂ©placement silencieux ils ne connaissaient plus la faim la soif le seul sentiment qui les habitaient Ă©tait l'entraide et le dĂ©sir de revanche. Force et Honneur Ă©tait leur devise. Je partis donc a la tĂȘte de quelques 300 guerriers et une centaine de Mages. Nous parcourumes les univers sur les quelques vaisseaux que nous avions pu construire grĂące a la combinaison de nos connaissance. Long fut notre pĂ©riple mais petit nous trouvĂąmes des traces de rescapĂ©s sur une planĂšte trĂ©s Ă©loignĂ©. Alors que nous cherchions sur cette planĂšte et que nous commencions a dĂ©sespĂ©rer un homme sortit de terre et nous aprit que cette planĂšte Ă©tait l'abris de millions de rescapĂ©s qui avaient creer sous terre des villes, tout un empire s'Ă©tait dĂ©veloppĂ© en dehors du rayonnement de pouvoir de ceux que je baptisa les BĂ©hĂ©moths. Nous furent accueuilli comme des sauveurs. Tout l'empire vit en nous aprĂ©s quelques dĂ©monstrations de nos capacitĂ©s une chance infime mais une chance cependant de chasser les BĂ©hĂ©moths. A partir de ce jour nous commencĂąmes a organiser des bataillons des milices des armĂ©es. Finalement aprĂ©s maintes batailles contre les BĂ©hĂ©moths nous parvinrent jusqu'a leur antre maudites ou nous engagĂšrent le combat pendant des siĂšcles et des siĂšcles certains hommes ayant engagĂ© le combat a leur majoritĂ© mourĂšrent de vieillesse pendant cette guerre mais le courage de cette armĂ©e fut sans faille. Finalement a l'aide d'une centaine de TĂ©lĂ©path que j'avais moi mĂȘme entrainĂ© pendant de longues annĂ©es nous furent capable de controller ces BĂštes et de remporter la victoire. Il nous fallut malgrĂ© tout encore des siĂšcles pour maitriser totalement les BĂ©hĂ©moths que nous avons rĂ©ussi a assujĂ©tir. Le Templier Noir fit alors une pause sa voix laissait paraitre que malgrĂ© la victoire qu'il avait offerte au peuple des poupĂ©es il avait durement souffert de l'Ă©loignement de son peuple mais Ă©galement des souffrances qu'il avait pu subir pendant ses longues annĂ©es de guerreAinsi les PoupĂ©es ont pu rĂ©cupĂ©rĂ© ce qui leur appartenait. Ma tache Ă©tait terminĂ© et je dĂ©cidĂ© de me retirer je retourna au village qui m'avait accueilli mais qui Ă©tait dĂ©sert depuis notre dĂ©part des siĂšcles au paravant. Quelque temps aprĂ© mon retour je vis arrivĂ© ceux qui Ă©taient parti de ce mĂȘme village avec moi. Sur les 400 soldats qui m'avaient accompagnĂ© environ 250 avaient survĂ©cus ils avaient apris a surmonter l'Ă©preuve du temps la maladie ne pouvait les atteindre ils Ă©taient endurcis ses soldats avaient Ă©tĂ© la force majeur des dĂ©fenses de l'empire on n'avait connu combattant plus loyaux et forts. Ils avaient a eux tout seuls Ă©tĂ© capable de vaincre des millers de bĂ©hĂ©moths ils avaient acqui la sagesse l'honneur les voirs faisait monter en moi un sentiment de fiertĂ© je les aimais et dans mon isolement j'Ă©tais heureux de les voir, je n'aurais pu accepter autre compagnie que ceux qui m'avaient Ă©paulĂ©s pendant tout ce temps. C'est alors qu'ils m'annoncĂšrent qu'ils pensaient pouvoir me renvoyer dans mon monde. Mon esprit fut troublĂ©! Es que je voulais rentrer chez moi? Mais existait-il encore un chez moi? Qu'Ă©tait-il devenu de ceux que j'avais connu? Au bout de quelques instants de rĂ©flexion je savais que je devais repartir je le voulais ce monde n'Ă©tait pas le mien je ne lui apartenais pas, l'heure Ă©tait venu!!!Les Magiciens que j'avais formĂ©s m'expliquĂšrent alors le processus a ce moment je pris conscience reellement de leur capacitĂ© je ne compris pas tout mais ils m'expliquĂšrent qu'une fenĂȘtre avait du ĂȘtre ouverte pour permettre le transfert initial ainsi il fallait retourner a cette fenĂȘtre pour la rouvrir en sen inverse. Nous retournĂąmes donc a mon points d'arrivĂ©e!Alors que je me mis en place le reste de mon armĂ©e se mit a mes cotĂ©s je compris que s'ils Ă©taient revenus et mavaient proposĂ© de rentrer chez moi c'est qu'ils avaient l'intention de venir avec moi. Je ne dis rien je savais que peut-ĂȘtre qu'un jour ils le regretteraient mais toute discussion aurait Ă©tĂ© inutil et je le savais ils n'avaient plus rien qui les retenaient dans ce monde ils m'auraient suivi en enfer si j'avais eu une raison d'y commencĂąmes alors l'incantation...A la fin de l'incantation nous nous sentĂźmes partir. Je retrouva alors le lieu ou tout avait commencĂ©. Mes sens surdĂ©veloppĂ©s confirmĂšrent ceci je pouvais sentir les Ăąmes tourmentĂ©s de ceux qui avaient pĂ©ris sur ce champ de bataille qui Ă©tait souillĂ© du sang impur des revenant je fus forcĂ© de constater que rien n'Ă©tait plus comme avant les protoss avaient Ă©tĂ© dĂ©cimmĂ© j'Ă©tais perdu, que faire? Les mois passĂšrent puis nous commencĂšrent a reconstruire un nouvelle empire car dans le monde qui Ă©xistait aujourd'hui c'Ă©tait notre seul chance de survivre face aux hordes de seigneurs prĂȘt a dĂ©truire touts ceux qu'ils croisaient de moins dĂ©veloppĂ©s que eux. Les capacitĂ©s physique de la poignĂ©e de soldats que je possĂ©dais me permis de reconstruire a une grande vitesse nous avions embarquĂ© avec nous des bĂ©hĂ©moths car ces bĂštes possĂ©daient une force hors du commun une fois ma base construite et mon empire colonisĂ© je dĂ©lĂ©gua mes hommes pour la colonisation de nouvelles pris connaissance une fois ma puissance retrouvĂ© et mon empire reconstruit des diffĂ©rentes alliance composant le monde d'aujourdhui et intĂ©gra la BCCN et donc la triforce. Quel fut ma surprise en sentant, alors que je survolais la planĂšte mĂšre de l'alliance la prĂ©sence d'une aura Protoss que je reconnus comme celle du seigneur Valheru. Ainsi je trouva opportun de me prĂ©senter a lui et a tous ceux prĂ©sent ici mĂȘme dans cette se termine mon rĂ©cit Seigneurs j'espĂšre qu'il vous a plus car je vous ai comptĂ© l'histoire de ma vie. Master of puppetsBavardNombre de messages 213Age 35Localisation Sur une autre sphĂšre qu'on apelle la LuneDate d'inscription 21/01/2007Sujet Re Aiur. RP Ven 9 FĂ©v - 2304 Et bien Valheru je ne pensais pas que mon arrivĂ© te clouerais la bouche d'une telle maniĂšre...La voix du Templier avait rĂ©sonnĂ© parmis l'assemblĂ©e et bien que ne l'entendant pas tout le monde sentait sa prĂ©sence et sentait ses paroles a l'interieur meme de son esprit Pipo Ze Poulp [ IndigesteNombre de messages 485Localisation Paris, son paillasonDate d'inscription 11/05/2006Sujet Re Aiur. RP Ven 9 FĂ©v - 2330 L'apres midi Ă©tait froid et sec dans la rĂ©gion autour de la rĂ©sidence hivernale de Pipo Ze Poulp. Un vent sec s'etait levĂ©. Un temps superbe, serein, tres rare sur cette planete, d'ordinaire si moite. Un temps propice au receuillement et a la reflexion au sein d'une nature au maitre Ă©tait lĂ , sur la terasse comtemplant le paysage, le lac et les cimes de l'autre maitre ne pensait a rien. Oh, rarement un exploit...Un messager brisa le charme de l'instant "Maitre, maitre". Il s'avanca, fronça un sourcil, agita la main devant les yeux du maitre, haussa les Ă©paules, sorti son mouchoir pour essuyer la bave aux commissures des levres et reparti. L'annonce attendrai...Ce n'est qu'avec le soleil couchant que Pipo sorti de son nĂ©ant spirituel. uniquement possible grace a l'ingestion de bonbons roses, disponibles sur ordonance; Infirmerie La Meule d'Or, derriere le CirqueLes rayons Ă©clarait d'une lumiĂšre rouge la scĂšne, comme un augure des temps qui s'annoncaient... Oui ?- Une annonce Annoncez, annoncez... La version courte, s'il vous Les Lions dĂ©clarent la guerre Ă  la FAIM, Juste Ă  l'heure de l'avant-souper ? C'est inconvenant... D'autres nouvelles ?- Les LCDO et leur wing se tiennent aux cotĂ©s des Non, je voulais dire d'autres nouvelles de cette importance ?- Le Seigneur Zovirax est malade et ne pourra ne joindre comme prĂ©vu au Terribles nouvelles en vĂ©ritĂ© ! Souhaitez lui un prompt rĂ©tablissement... Et finissez la lettre en lui souhaitant de trouver l'inspiration, cela le touchera. Vous pouvez messager ne bouga Quoi encore ?- Ben, chef, qu'est ce qu'on fait ?- Un repas Pardon ?- Qu'est ce qu'on fait, un repas frugal, il faut donner l'exemple en ces temps se mit en communication avec le deuxieme personnage de l' Chef. Ce soir, Une endive, du roti, des lĂ©gumes. Oui, "famĂ©lique". Non, je n'en mourrai pas. Oui, un dessert tout de meme, je fais pas la greve de la faim non repas achevĂ©, il Ă©tait donc l'heure du cafĂ©. Personne ne s'avisa de dĂ©ranger le maitre des lieux pendant qu'il attendait que son cafĂ© soit "refroidu". Pour patienter, Pipo brancha les holo-infos. Il tomba en plein reportage. Citation "...ommes en direct de la salle des fetes du sĂ©ant HRP, je viens de le voir, ce lapsus est tellement criant de sincĂ©ritĂ© que j'ai dĂ©cidĂ© de le conserver tel quel. Maintenant, vous savez tous ce que je fais avec le SĂ©nat Universel, je m'assoie dessus ! Universel pour la grande remise des prix des personnages du mois. Et tout de suite, la cĂ©rĂ©monie.*clap clap clap* - Bravo ! - *clap clap clap*A vous Mister S, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de vous attribuer la mĂ©daille du dĂ©shonneur de Pangloss; Bombez le torse et puissez vous la porter fierement en toutes outre, cette decoration donne droit a une tournĂ©e gratuite chez Barney's clap clap* - Bravo ! - *clap clap clap*A vous Ange, par l'attitude exemplaire dont vous avez fait preuve et par les vertus qui sont accordĂ©es Ă  la *Dynastie Bourbonno-BĂąfrolingienne* par St Jack Daniels et Ste Marie Brizzard, nous vous dessernons la mĂ©daille de la bravoure, dite de LĂ©onidas le plus, vous bĂ©nĂ©ficiez d'un accĂšs privilĂ©giĂ© au Saint des Saint sur presentation d'une piece d'identitĂ©, et sous reserve que vous soyez majeur, Maitresse SĂ©golange sera peut etre disposĂ©e a vous donner des cours de maintien, de savoir vivre et d' HRP -C'est absolument pas des conneries, ce ministĂšre existe bel et bien les cours ou l'on apprends Ă  louer l'amour sous les coups de fouets de la Douce SĂ©golange sont une faveur dont seuls jouissent tous les sens du terme les plus grands du royaume. "Oh! Oui! Le coussin, encore"Mais attention, seuls les grands du royaume ayant Ă©tĂ© soit tres sage, soit de vilains garçons peuvent y RP -*clap clap clap* - Bravo ! Oh oui, bravo ! - *clap clap clap*Messieurs, vous etes tous les deux dĂ©corĂ©s des plus hautes distinctions du Saint Empire Boulimik, puisse ces dĂ©corations orner vos signatures respectives.*clap clap clap* - Bravo ! Hip, hip, hip, HOURRA ! - *clap clap clap*Et maintenant messieurs, veuillez posez pour la postĂ©ritĂ© devant l'appareil de Rackhom, notre fouille-merde en bas de soie.*clap clap clap* - Oooh, ne me touchez pas. Je risquerai d'attraper quelque chooose. - *clap clap clap* Le Poulpe changea de chaine... Oh! La deuxieme partie du reportage sur le Royaume de GĂ©gu; la soirĂ©e promettait d'etre interessante. C'Ă©tait sans compter sur l'insistance du messager, qui choisit ce moment pour revenir Ă  la charge "Chef, qu'est ce qu'on fait ?".- Encore lĂ  toi ?- J'attends vos Faites moi porter un citron, du cafĂ© moulu, une cuillĂšre et un Mais...- Toujours lĂ  ? J'ai une montagne de se dirigea vers la bibliotheque pour en sortir un livre, "L'art de la guerre, des origines Ă  nos jours". Notre pauvre messager s'exĂ©cuta, visiblement soliloquait dĂ©sormais "C'est vrai, tout de meme !... Il faut etre seul pour Ă©tudier des matiĂšres comme celle-ci... Au travail !"Il sorti une bouteille de Vladinskaya du livre, ainsi qu'un verre Ă  soirĂ©e allait etre studieuse... Professionel, il quĂ©manda un rapport classĂ© confidentiel pour connaitre toutes les positions des domaines Lions et LCDO. "J'ai plein de nouveaux amis..." et il s'enfila un nouveau un homme changĂ© au matin. En fait, plutot qu'un homme, c'Ă©tait dĂ©sormais un dĂ©chet. Et c'est son intendant qui dĂ©couvrit le drame. Il avait les yeux dans le vague, rougis et gonflĂ©. Sur le bureau tronait les reliefs de ses excĂšs des cadavres de vodka, de Jack Daniel's et de DespĂ© un coup whisky, un coup despĂ©... meurtrier ! [HRP] Langue de Pute "J'ai des tĂ©moins!" Il jete un coup d'oeil par dessus son Ă©paule, se leche la levre et poursuis "Je cite..." [RP], il y avait Ă©galement un plein cendrier d'amĂ©ricaines, des reliques d'un passĂ© rĂ©volu...- Euh... Maitre, vous pleurez ?- Oui, je pleure sur l'homme que j'ai Ă©tĂ©... et sur celui que je risque de devenir...- Maitre, que faisons nous ? Vous seul pouvez decider...- On ne fait rien !- Pardon ?- On ne change pas nos habitudes. Je reste Ă  la barre...L'intendant s'inclina et dĂ©clara "Une dĂ©cision courageuse, si vous me permettez." Il s' Une dĂ©cision Ă  la con, oui !Et il Ă©clata d'un rire jaune. Si ces administrĂ©s savaient qu'il avait dĂ©cidĂ© ça aux dĂ©s...-Bien voila, je ne mets pas en MV. Et oui, je l'ai vraiment jouĂ© aux dĂ©s. Et j'espere avoir fait rire et voyager mes je profite de la tribune que m'offre cette guerre pour passer quelques messages personnels. on se console comme on peut... Ange tout d'abord, car il tient un des premiers roles dans tout Ange, j'ai la pretention de penser que tu me connais AĂŻe, mes chevilles !. Moi je ne te connais pas, sauf par ce que tu renvois de une chose Ă  te demander, et je te le demande sincĂšrement...A la nous avons des ambassades je voudrais que tu postes ta dĂ©claration de guerre dedans. Je ne te demande pas un RP, juste une petite attention. C'est important pour une derniere chose a rajouter... Merci d'avoir fait un effort sur l'orthographe de - j'y suis meme, je ne le fait pas. C'est mal, je suis un mĂ©chant garçon mais ca me donne le droit d'aller au coin. J'arrive Maitresse Stouff ou Paradigme maintenantT'excuse pas; je sais que ton changement d'ally Ă©tait prĂ©vu depuis que tu as franchir le million de points. Et je sais en l'honneur de qui tu agis. Crevette tu verras, ca ira mieux apres. A nos alliĂ©sLa menace psychologique que fait peser Ange a fonctionnĂ©. La preuve, j'ai du en menacer certains de nos alliĂ©s de leur dĂ©clarer la guerre et de les mipper pour qu'ils se tiennent Ă  l'Ă©cart. Ce qui par consĂ©quent, en aurai fait, de fait, les alliĂ©s des Lions... tordu ? oui...C'est Ă  la fois la tete et le coeur qui parle quand je dis que je ne veux pas que vous soyez entrainĂ© dans cet absurditĂ©...Je comprends les autres qui voudront se mettre en MV lorsqu'ils dĂ©couvriront la situation; et meme, je les y encouragent. A mes compagnons de lutteJ'ai adressĂ© Ă  quelqu'uns d'entre vous des messages, par divers me snobez pas. Le vent est froid et sec dans les parages... Au reste des posteursJ'ai une question qui me brule, elle s'adresse a tout le monde sur ce supportez vous, comment faites vous, pour rĂ©ussir Ă  flooder autant sur un forum qui raaaaaaaaaaaame ?C'est vrai, c'est une Ă©preuve de force. Je brosse le sa machine, l'homme guette, il guette le moindre signe que lui renvoie les lumiĂšres de son ecran... il attend, anxieux... et soudain, un signe !Oh !...L'homme vĂ©rifie l'adresse qu'il a rentrĂ©. pourquoi donc tombe t'il sur les pages blanches ? KrichnoukRĂ©gent d'AiurNombre de messages 490Age 34Localisation 95Date d'inscription 26/10/2006Sujet Re Aiur. RP Lun 12 FĂ©v - 1843 L'immense salle de rĂ©ception d'Aiur Ă©tait comble, elle reflĂ©tait bien la puissance passĂ©e et, tous les invitĂ©s l'espĂ©raient, la puissance future de l'alliance. Elle rĂ©sonnait du discours puissant du maĂźtre de l'alliance. Vange, maĂźtre des gardiens d'Aiur Ă©tait en train d'annoncer qu'il allait partir Ă  travers la galaxie afin de dĂ©couvrir ce que les autres peuples auraient Ă  lui apprendre pour rendre sa puissance Ă  l'alliance. En face de lui, devant le luxueux pupitre, la salle Ă©tait divisĂ©e en 3 partie Ă©gales Ă  sa gauche, la dĂ©lĂ©gation des BCCN, Ă  sa droite celle de la FAIM et en face de lui, les membres de la Lgda. La conclusion de son discours fut simple est claire "
 En dĂ©finitive, mes chers alliĂ©s et amis, je vous demande qui serait capable Ă  vos yeux d'assurer la RĂ©gence de notre alliance, en attendant mon retour? J'ais dĂ©jĂ  reçu la proposition de Krichnouk qui se propose d'assumer cette lourde responsabilitĂ©, ainsi que celle d'animer notre lieu de discussions et de retrouvailles. Je vous demande de debattre de sa avant de passer au vote."Un leger murmure suivit ses paroles, et un bras se leva, au sein des membres de la Lgda "MaĂźtre, ne trouvez vous pas que ce Krichnouk est bien inexpĂ©rimentĂ© pour soutenir de telles responsabilitĂ©s?" Des chuchotements approbateurs circulaient parmi les rangs
 "Je demande la parole" Edi, membre de la dĂ©lĂ©gation des BCCN avait une idĂ©e. "Je vous en prie, faites" Edi rajusta son micro et les traducteurs instantanĂ©s se mirent en route " Je suis d'accord avec le fait que Krichnouk soit trop jeune pour assumer seul de telles charges, aussi je propose qu'il prenne en charge la RĂ©gence, mais de laisser la gestion du palais Ă  Valheru " Cette proposition parut plaire Ă  l'assemblĂ©e, qui ne manifesta aucune objection quand aux termes du vote."TrĂšs bien, les termes du vote sont acceptĂ©s, ils ne vous reste plus qu'Ă  voter" ABIGORBavardNombre de messages 155Date d'inscription 08/02/2007Sujet Re Aiur. RP Lun 12 FĂ©v - 2201 En l'an de grĂące 2100, au large la planete Terre apres des dizaines de tentatives, l'imble Seigneur, digne dĂ©cendants des dĂ©mons supĂ©rieur des dynasties fondĂ© depuis les temps nouveau ABIGOR rĂ©ssucita ; sortit de son monde ancestrale et bien dĂ©cidĂ© Ă  reprendre ça place. Celle qui lui fu attribuĂ© pendant longtemps celle de Commandant des LX LĂ©gions InfernalesApres un dur reveil le Seigneur se leva et rejoind la fenĂȘtre du vaisseau mĂšre qui vole pour des "Mais quel est cette magie...que faisont nous dans le ciel et oĂč est mon fier destrier noir?"Officier "MajestĂ©, vous avez dormis bien des siecles, les guerres ont Ă©voluĂ©s et nos LĂ©gions d'Infanteries sont devenu obsolĂ©te ; ne faisant pas le poids Ă  terre contre ces machines, nous nous sommes adaptĂ© en attendant votre retour. "Abigor "Sage decision Officier. De quel corps venez vous ?"Officier "Centurion de la Premiere Legion Infernale" Abigor "bien vous serez dĂ©sormais mon conseillĂ©"Officier "c'est un trop grand honneur MajestĂ©. je ne peux accepter "Abigor, frappant le pont supĂ©rieur du Vaisseau Amiral avec son sceptre fis trembler tout le Vaisseau Abigor "oseriez vous dĂ©sobĂ©ir ce n'est pas parce que je ne suis plus tout Ă  fait au faite que je suis moins cruel" Officier " A vos ordres MajestĂ©. Mais vous aurez tout le loisir d'apprendre quand nous serons arrivĂ©e Ă  Ilfeheim "Abigor "me reconduiriez vous Ă  mon ancien fief ? "Officier "Exactement MajestĂ© depuis le temps que la populations attend ça. "Abigor "ce ne sont que des simples mortel enfin je verais de quoi ils sont capable. "Durant de longues journĂ©e l'Officier apprit tout sa science des combats Ă  sa MajestĂ©. Quand aux bout de 2 Semaines la Flotte arriva Ă  destination sur cette terre qui Ă©tait sombre d'apparance mais dont le sol est encor plus noir que le charbon et les rivieres ne sont que torrent de "hum ça sent bon je suis enfin de retour chez moi. Soldats quittĂ© vos vaisseaux en avant marche. Que Les Gardes d'Ilfeheim garde ma flotte."L'armĂ©e des 360000 Hommes se dirigea vers la grande porte qui Ă©tait la seul entrĂ© possible pour acceder Ă  cette magnifique ville. La porte Ă©tait bordĂ© d'or ornĂ©e du sceau d'Abigor que seul lui pouvait "Messieurs nous rentrons enfin chez nous " Abigor prit son sceptre l'insera dans la serrure et la gigantesque porte s'ouvrit et un cheval arriva au "Ecarlate te voilĂ  mon brave" Le Seigneur grimpa sur sa monture et pris la tete de l'armĂ©e et dit "LĂ©gionnaires en avant retournons chez nous."Les LĂ©gionnaires se mirent machinalement en marche certes leurs Ă©quiment avait Ă©voluĂ© mais leurs discipline Ă©tait Corps remonta l'allĂ© principal sans croisĂ© aucune Ăąmes vivante du moins...Officier "c'est tres etrange nous avions prĂ©venue de notre arrivĂ©e il y a dĂ©jĂ  2semaines" Abigor "Soldat serrez les rangs "Quand surgit l'Administrateur de la ville LĂ©gat et sa garnison de 1000000 Hommes en " Que venez vous faire ici vil DĂ©mons, nous n'accepterons aucun ordre d'un chef inexistant dĂ©sormais Ilfeheim est mienne et ceux depuis des gĂ©nĂ©rations. De plus nous sommes 3 fois plus nombreux et mieux armĂ©e que vous"Abigor eclatant de rire "3 fois plus nombreux. Vous allez me rendre sur le champs mes terres et mon fief avant que je ne m'enerve et vous en profiterez pour dire Ă  votre Millions d'hommes de dĂ©poser les armes avant qu'il ne comprenent rien Ă  ce qu'ils meurent betement."LĂ©gat "Soldats n'obĂ©issez pas et souvenez vous de notre derniere bataille..." Les Soldats vinrent se placer derrieres le LĂ©gat et mirent fusils Ă  l'Ă©paules. Abigor "Vous voulez une bataille je vous la livrerais venez donc Ă  l'exterieur de ma CitĂ© misĂ©rables mortels" LĂ©gat "Cela me va"Les armĂ©es sortirent et se mirent en LĂ©gionnaires armĂ©es de leurs simple glaive et bouclier se mirent en quinquonce autour des batteries de gauss le mĂȘme temps l'armĂ©e du LĂ©gat avait doublĂ© c'Ă©tait dĂ©sormais 2 Millions de soldats armĂ©es de Fusil laser Ă  baĂŻonnette et de nombreuse batteries d'artilleries gauss ainsi qu'une division blindĂ© plasma. Les LĂ©gionnaires se diviserent en LX LĂ©gions et aux cris de "Combattont pour notre Terre" avancerent. XXXLĂ©gions se ruhĂ©rent, plus rapide que le vent plus agile que les ombres sur l'armĂ©e ennemies. Le LĂ©gat ordonna de tirer Ă  Gauss firent feu sur les XXX LĂ©gions et aucun lĂ©gionnaire tomba l'ennemi n'Ă©tait plus qu'Ă  20 pas quand un pluie de laser s'abattu sur les braves qui Ă  couvert derriere leur bouclier avancerent plus lentement mais avancerent toujours. DĂ©gainant leurs glaives dont la note si stridente fit frĂ©mir toutes les armĂ©es. Il ne restait plus que 10 pas...5 pas quand le LĂ©gat donna l'ordre de sonner la charge. Les LĂ©gionnaires d'eurent aucune hĂ©sitations et bondirent dans les lignes ennemis. Le combat faisait rage quand les X LĂ©gions s'engagĂšrent dans les Vaisseaux et eurent pour objectif prendre le controle de la flotte ennemie, qui commença Ă  se faire voir Ă  l'horizon. Le LĂ©gat voyant son infanterie se faire tailler en piece par les glaives des LĂ©gionnaires qui Ă©taient dĂ©sormais couvert de sang. Le son de la corne se fit entendre Ă  des Kilometres, les Fidels du LĂ©gat se rempliĂšrent dans la ville et les BlindĂ©s essayĂšrent mais peine perdu II LĂ©gions sauterent sur les VĂ©hicules massacrerent les content de lui hurla "la Bataille n'est pas fini suiver moi !" Il prit son sceptre et son Epee dĂ©mesurĂ© qu'il maniait avec ce temps le LĂ©gat faisait l'Ă©tat des pertes....sur les 2 Millions d'hommes dĂ©ployĂ©s ils avaient 1 Millions 50000 morts 300000 BlĂ©ssĂ©s plus ou moins grave. Legat " Combattons nous finirons par vaincre !"Les Survivants "c'est impossible ils ne sont pas humains! " Un Cavaliers suivie de la Premiere LĂ©gion arriva sur la place "Tuer le Cavalier"Abigor "tuer les tous sauf le LĂ©gat"Les LĂ©gionnaires entreprirent leur massacre...les corps des fidels Ă©taient disloquĂ©, dĂ©chirĂ© par les lames des tĂȘtes roulĂšrent loin des corps ; la place Ă©tait rouge. Abigor poursuivi le LĂ©gat jusque dans les ruels les plus Ă©troites et se rua sur lui et le fendit de part en part le LĂ©gat eut juste le temps d'hurler avant de s'effondrĂ© en 2 morceaux. La Flotte d'Ilfeheim se rendit et les derniers Fidels dĂ©poserent les armes avant d'ĂȘtre dĂ©capitĂ© sans aucune pitiĂ©. Les Habitants rĂ©apparurent et le soir mĂȘme un grand banquet fut donnĂ© au coeur du fief pour fĂȘter le retour d' foule l'aclama et Abigor redevint le grand Seigneur tout puissant qu'il Ă©tait et dĂ©cidĂ© Ă  reprendre sa place celle de DĂ©mon j'espere que vous vous etes bien amusĂ© Ă  lire Master of puppetsBavardNombre de messages 213Age 35Localisation Sur une autre sphĂšre qu'on apelle la LuneDate d'inscription 21/01/2007Sujet Re Aiur. RP Mar 13 FĂ©v - 902 Mes Amis!!!La voie du seigneur Templier avait puissament rĂ©sonnĂ© assommant les plus atteint par l'alcool et attirant l'attention des plus sobresJe vous annonce que j'ai dĂ©cidĂ© de quitter mes frĂšres BCCN et de me rattacher a la LgDa en effet en raison des difficultĂ©s rencontrĂ©s en ce moment par cette alliance j'ai dĂ©cidĂ© de leur prĂ©ter mes mines afin de leur permettre un prompt rĂ©tablissement. Cela ne changera pas grand chose Ă©tant toujours membre de la Triforce. Mon chemin est celui qui permettra a notre Alliance de devenir la plus puissante possible. Que la Terre tremble car la LgDa a un nouveau Gardien et est en phaze de devenir une des Alliances les plus redoutĂ© de l'univers!!!Seigneur Krishnouk je plege allĂ©giance a votre empires et jure de dĂ©fendre son intĂ©gritĂ© quoi qu'il en. Par ce serment je me mets sous vos ordres et vous jure allĂ©geance. Que mon Ă©pĂ©e foudroie mon adversaire au nom de la LgDa a qui j'ai dĂ©sormais jurĂ© fidĂ©litĂ©! KrichnoukRĂ©gent d'AiurNombre de messages 490Age 34Localisation 95Date d'inscription 26/10/2006Sujet Re Aiur. RP Mar 13 FĂ©v - 2035 Le Comte Krichnouk Ă©tait assis dans la petite salle juste Ă cĂŽtĂ© de la grande salle. Il Ă©tait en effet de coutume sur Aiur qu'un prĂ©tendantĂ  un vote quel qu'il soit ne soit pas prĂ©sent dans la salle. Il consulta samontre 04H27, les tractations et les dĂ©bats traĂźnaient, ce qui n'Ă©tait pasbon signe. Nerveux, il se leva et fit les 100 pas dans la petite piĂšce quicontrastait singuliĂšrement avec le faste de la salle de cĂ©rĂ©monie. Troisminutes plus tard, un huissier entra "Monsieur le Comte, le vote estterminĂ© et l'AssemblĂ©e souhaite que vous en preniez connaissance."Anxieux, Krichnouk s'avança Ă  la suite de l'huissier. Il savait ce qu'il avaitĂ  faire, aussi rejoignit il directement Vange sur l'estrade. " Krichnouk,la Triforce constituĂ©e en AssemblĂ©e a dĂ©cidĂ©e de vous confier la RĂ©genced'Aiur. Puissiez vous exceller dans cette tĂąche." Le rĂ©sultat s'affichaalors sur l'Ă©cran de la salle. Il Ă©tait sans appel, il avait gagnĂ© Ă  947 voiscontre 53"Vous allez maintenant prĂȘter serment." Vange sortit del'ordinateur un vieux discours rĂ©digĂ© jadis lors de la passation de pouvoir deLagune Ă  Hamstel qui alla s'inscrire sur l'Ă©cran gĂ©ant. "Krichnouk, comptede Cadia, jurez vous de maintenir dans cette alliance toutes les grandeorientations dĂ©cidĂ©es par son fondateur, telle que la dĂ©mocratie? Jurez vousfidĂ©litĂ© et loyautĂ© envers votre alliance? Jurez vous enfin de tout faire pourmaintenir les bonnes relations qui existent au sein de la Triforce?" LeComte s'avança, rĂ©gla son micro et commença son discours. Il l'avait longuementprĂ©parĂ©, mais il y croyait. "Je le jure sur la Terre d'Aiur, je jure fidĂ©litéà l'alliance et Ă  ses principes, je jures que je maintiendrais les relations dela Triforce ! Cela, je le jure sur Aiur, mais devant cette assemblĂ©e, je jurede faire tout ce qui est en mon pouvoir pour rendre sa puissance passĂ© etlĂ©gitime Ă  notre alliance, et je remercie solennellement tous les membres de laTriforce qui ont dĂ©jĂ  opĂ©rĂ©s avec moi pour Ă©viter la disparition pure et simplede l'alliance ! Je jure de tout faire pour que ma RĂ©gence ; car il s'agit bien lĂ  d'une RĂ©gence,rappelons le, le MaĂźtre des Gardiens est toujours le Seigneur Vange ; soit lecommencement d'un Ăąge d'or pour nous ! Je vous remercie."Un tonnerre d'applaudissement vint ponctuer son discours,Krichnouk sentit monter en lui l'ivresse de l'ovation qui accueillit sondiscours. Les pouvoirs qui lui ont Ă©tĂ©s confĂ©rĂ©s Ă©taient trĂšs importants, maisil mesurait Ă  prĂ©sent la quantitĂ© de travail nĂ©cessaire Ă  la satisfaction deces promesses Ă©lĂ©ctorales. ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Ven 16 FĂ©v - 1744 Je ne fut pas tous le temps nommĂ© Valheru et je ne fut pas non plus Seigneur Dragon dĂšs ma naissance. Je vais donc vous raconter comment je suis devenu celui que je suis. A ma naissance, je m'appelait Pug. Je naquit dans une ferme perdue appartenant Ă  la ville de Krondor. Pas trĂšs riche, mes parents dĂ©mĂ©nagĂšrent et allĂšrent habiter dans Krondor mĂȘme. Je ne puis allĂ© Ă  l'Ă©cole car l'argent que mon pĂšre rĂ©ussissait Ă  gagner nous servait Ă  payer les taxes et le peu de nourriture qu'on pouvait. A l'age de 15 ans, alors que je me promenait je vit un autre enfant de mon age poursuivit par une meute de villageois en colĂšre, je me mit dans une petite ruelle invisible de la rue et attendit quelque instant, quand le poursuivit passa je l'attrapa et l'attira vers moi et ensuite derriĂšre une pile de tonneau. Quelques secondes plus tard, la meute de villageois passa. Le garçon, surprit, me dit avant de filer _La Guilde des Voleurs t'es reconnaissant dĂ©sormais. Quand tu voudras nous rejoindre, viens dans les Bas Fonds de Krondor et met un brassard noir Ă  ton bras. Quelqu'un t'ammĂšnera Ă  nous. Je ne put mĂȘme pas rĂ©pondre, il partit Ă  toute allure sur le mĂȘme chemin qu'avait pris les villageois et prendre une ruelle semblable Ă  la mienne quelques maisons plus loin. AprĂšs avoir rĂ©flĂ©chis pendant quelques jours, je me rendis dans les Bas Fonds munit de mon brassard noir autour de mon bras. Je marchait dans les ruelles du Bas Fonds depuis plus heure et je n'avait rencontrĂ© personne, pas mĂȘme un clochard, il avait peur de cet endrois et moi aussi je ne me sentait pas trĂšs rassurĂ©. J'entendit un bruit derriĂšre moi, je me retournat prĂ©cipitament, mais rien, pas un rat. Je n'eu pas le temps de me retournĂ© Ă  nouveau quand un tonneau me tombat dessus et m'emprisonnat, le tonneau se retourna et je me trouva tĂȘte en bas dans ce maudit tonneau. On mit le couvercle sur le tonneau et je me retrouva dans le noir. Le tonneau tourna plusieurs fois sur lui mĂȘme, et se dirigat dans tellement de direction pendant tellement longtemps que je ne su mĂȘme plus oĂč je me trouvait. Je commençait Ă  avoir des courbatures partout et des bleus par dizaine quand le tonneau s'arrĂȘta. Enfin. On m'ouvra le tonneau. Je sortit pĂ©niblement, cligna des yeux pour m'habituĂ© Ă  le lumiĂšre et distinguat devant moi le mĂȘme voleur qu'il y a quelques jours. Il souriait et me tendit un verre d'eau. Je le but pĂ©niblement et il m'emmena Ă  son chef. J'arriva dans une petite salle, peu Ă©clairĂ©e avec pour seul mobilier une table, deux chaise et une bougie sur la table. Une personne Ă©tait dĂ©jĂ  assise sur une des chaise. Je ne pouvait voir son visage car il Ă©tait cachĂ© par une capuche noir et la bougie n'Ă©clairait pas assez pour que j'en distingue les traits. Le voleur m'indiqua l'autre chaise de l'autre cĂŽtĂ© de la table et s'en alla. Je m'installa sur la chaise libre et le chef des voleurs commença Ă  parler _Il y a quelques jours tu as sauvĂ© mon fils de cette bande de villageois et je t'en suis sincĂšrement reconnaissant. Pour te remercier, je te propose de te joindre Ă  nous dans la Guilde des Voleurs. Nous t'apprendrons toutes les moyens de voler, toutes les ficelles du mĂ©tiers. Nous avons enquĂȘtĂ© sur vous entre le moment oĂč vous avez sauvĂ© mon fils et maintenant. Nous avons dĂ©couvert que votre famille avait des problĂšmes d'argent, vous croulez sous les dettes. Nous vous proposons de remboursez toutes vos dettes. Qu'en dites-vous ? Je mis peu de temps Ă  rĂ©flĂ©chir, les problĂšmes d'argent de mes parents commençait vraiment Ă  ĂȘtre important. J'accepta et on commença Ă  m'initier dĂšs aujourd'hui. Je rentras chez moi, heureux, j'allais dire la nouvelle Ă  mes parents quand ma mĂšre se tourna vers moi en pleurant de joie _Ton pĂšre a rĂ©ussi Ă  t'inscrire dans la Guilde des Guerriers et quand je suis allĂ© Ă  la banque, tous nos problĂšmes d'argent avait disparu, ça doit ĂȘtre eux ! Es-tu content ? Je ne savais pas quoi dire, j'Ă©tais heureux et en mĂȘme temps je me posait plein de question, je fit un sourrire, enlaçat ma mĂšre, remerçiat mon pĂšre et alla dans ma chambre.*Qu'allait-je faire ? Je n'allait pas dire Ă  ma mĂšre que c'est la Guilde des Voleurs qui a remboursĂ© nos dettes, ni que j'en faisait partie. Elle Ă©tait si ravie. En plus la Guilde des Guerriers est l'ennemi jurĂ© de la Guilde des Voleurs. J'ai vraiment la poisse. Va falloir que je jongle entre les deux Guildes.* On Ă©tait en fin d'aprĂšs midi et je m'assoupis dĂ©jĂ  sur mon lit. Je rĂȘvas. J'Ă©tais un magicien et j'envoyais des sorts, je m'amusait Ă  soulever des objets par la pensĂ©e. Quand soudain j'entendit un !!!! Je me rĂ©veillat en sursaut en entendant la voix de ma mĂšre. J'ouvrit les yeux et je vit ma table de nuit, ma bougie et mon Ă©pĂ©e en bois qui planait dans la piĂšce. Je secoua ma tĂȘte pour reprendre mes esprits et les objets retombĂšrent sur le sol. Ma mĂšre, choquĂ©, laissa tombĂ© le petit plateau repas qu'elle m'avait apportĂ© et s'en alla dans la cuisine. Elle me prĂ©para Ă  manger, il Ă©tait dĂ©jĂ  tard le soir et eux avait dĂ©jĂ  soupĂ©. On se coucha tous trĂšs tĂŽt, sans un bruit, personne ne parla. Le lendemain matin, ma mĂšre Ă©tait dĂ©jĂ  partit, surement au marchĂ© et mon pĂšre Ă©tait partit travailler. Je me rendit Ă  la Guilde des Guerriers et m'entraina toute la journĂ©e. Le soir, je rentra Ă  la maison fier de moi, on m'avait donnĂ© une Ă©pĂ©e et une piĂšce de bronze pour ma premiĂšre journĂ©e. Quand j'arriva Ă  la maison, ma mĂ©re Ă©tait assise sur une chaise Ă  cĂŽtĂ© de la table, un gros livre avec des symboles bizares. Je mis l'Ă©pĂ©e et la piĂšce sur la table avec un sourrire et m'assis en face d'elle sur l'autre chaise. AprĂšs quelques minutes de silences, elle commençat Ă  parler _Ce que tu as fait hier soir pendant ton sommeil m'as surpris. Je suis allĂ© voir la Guilde des Mages pour leur en parler. Ils m'ont dit que ce phĂ©nomĂšne Ă©tait dĂ©jĂ  arrivĂ© qu'une seule fois Ă  un non initiĂ© Ă  la magie. L'autre garçon s'appelait Peter. Au mĂȘme Ăąge que toi il fit la mĂȘme chose que toi pendant son sommeil. Ses parents l'inscrivire Ă  la Guilde des Mages et il Ă©tait dĂ©jĂ  membre de la Guilde des Guerriers grĂące Ă  son pĂšre et de la Guilde des Voleurs oĂč il avait rĂ©ussi Ă  rentrer seul. Tu ne le connais pas sous le nom de Peter mais je crois que celui-ci te marqueras plus. ?_Oui, Murmandamus, le magicien noir, celui qui combat le royaume depuis plus d'un siĂšcle et qui est toujours en suivre ....._________________Valheru, le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau.DerniĂšre Ă©dition par le Dim 11 Mar - 2115, Ă©ditĂ© 1 fois KrichnoukRĂ©gent d'AiurNombre de messages 490Age 34Localisation 95Date d'inscription 26/10/2006Sujet Re Aiur. RP Ven 16 FĂ©v - 1934 Le templier s'Ă©tait avancĂ© vers Krichnouk pour lui preter allĂ©gence"Rellevez vous Seigneur, pas de soumision d'aucune sorte ici"Le Templier se releva, il s'avera qu'il Ă©tait bien plus grand que Krichnouk, qui faisait deja pourtant un taille respectable"Ici, ce n'est pas Ă  moi qu'il faut preter serment, mais Ă  la Terre d'Aiur, benis soit Elle. Je ne suis que le RĂ©gent de cette alliance, nĂ©anmoins, les pouvoirs qui incombent Ă  cette tĂąche m'autorisent, et mĂȘme me donne le devoir, d'accepter parmis nous un membre aussi puissant que vous. Je vous remercie de votre aide, seigneur." bdmArrivantNombre de messages 17Date d'inscription 20/02/2007Sujet Re Aiur. RP Ven 23 FĂ©v - 232 -"10222...10223...10124...10125"La route Ă©tait bel est bien aussi longue que dans ses souvenirs les plus fous. Le seigneur bdm se retranchait chaque annĂ©e dans les colines d'Alandai. C'Ă©tait pour lui une façon de s'Ă©vader loin de tous les soucis des champs de bataille. C'est donc dans cette optique qu'il traversait champs et bois pour rejoindre sa maison natale; au pied des colines sauvages. Son enfance avait mĂȘlĂ© la nature et la solitude, ce qui expliquait facilement l'Ă©trange caractĂšre du personnage. Un lĂ©ger filet d'air lui carressait le visage; il Ă©tait si lĂ©ger qu'un papillon ne s'y serait pas risquĂ©, de peur de perturber l'harmonie du Enfin..."Il y Ă©tait. Rien n'avait changĂ© depuis un an, si ce n'est le lierre qui montait Ă  prĂ©sent jusqu'Ă  la toiture du les horizons, le seigneur bdm prit le temps d'inspirer une large bouffĂ©e de l'air pur qui l'entourait. Il s'avança vers l'abris qui servait autrefois d'enclos aux chevaux. La paille jonchait encore un sol souillĂ© par les sabots. -"Aah, il est loin ce temps oĂč l'on se baladait encore sur ces braves bĂȘtes".Il se figea lĂ  quelques secondes, quelques minutes mĂȘme, submergĂ© par la nostalgie. Il enjamba la barriĂšre qui lui barrait la route, et alla s'affaler sur le banc en bois que son pĂšre avait sculptĂ© spĂ©cialement pour lui. Il resta lĂ  assis lĂ  toute la avait regardĂ© le soleil se noyer derriĂšre les montagnes depuis l'aube, et Ă  prĂ©sent la nuit tombait. La mer d'herbe oscillait, et s'agitait au grĂšs du vent en prenant la couleur de l'argent. Ce paysage aux environs de la frontiĂšre entre le rĂȘve et l'inconscient ne pouvait pas ĂȘtre unique, il en Ă©tait persuadĂ©. Un endroit onirique comme celui-ci devait exister alors que, dans une lueur Ă©blouissante, apparut ce qui paraissait ĂȘtre un hologramme. La lueur ne semblait pas vouloir s'appaiser, et le seigneur bdm dĂ» se rĂ©soudre Ă  tourner la tĂȘte, rendant ainsi impossible l'identification du FAN [...]". La voix raisonnait dans sa aura de mystĂšre planait autour de ce curieux personnageSans qu'ils n'aient eu besoin de bouger les lĂšvres, les deux interlocuteurs purent dialoguer. AprĂšs quelques minutes de silence, la lueur s' Je n'en ai jamais entendu parler... AprĂšs tout, une invitation ne se refuse pas. Si les gens sont aussi accueillants que le prĂ©tend ce Nettoyeur des Mondes, il n'y a pas de souci Ă  se s'ils avaient de beaux paysages vierges comme ici?"[HRP]VoilĂ , j'vous avez promis un p'tit RP. Chose dĂ»e, chose faite. J'ai dĂ» bacler la fin, c'est assez flagrant d'ailleurs. Mais je prendrai plus de temps une prochaine aurez reconnu lĂ  la chĂšre invitation de Rincevent [/HRP] Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Aiur. RP Aiur. RP Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumlGdA Taverne et MarchĂ© TaverneSauter vers Surles pas de Paul ValĂ©ry -"nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles"-, RĂ©gis Debray prend la civilisation occidentale comme objet d'Ă©tude. Non pas pour une grande fresque historique et transversale mais pour l'Ă©tude des germes de sa croissance sur la terre d'AmĂ©rique, de ses cousinages et mĂ©tissages avec l'Europe, et de son retour, que certains Curieux insatiables, nos contemporains s'interrogent sans fin sur les civilisations. Un ministre de l'IntĂ©rieur a pu ainsi observer Contrairement Ă  ce que dit l'idĂ©ologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas 
. Celles qui dĂ©fendent l'humanitĂ© nous paraissent plus avancĂ©es que celles qui la nient. Celles qui dĂ©fendent la libertĂ©, l'Ă©galitĂ© et la fraternitĂ©, nous paraissent supĂ©rieures Ă  celles qui acceptent la tyrannie, la minoritĂ© des femmes, la haine sociale ou ethnique » Claude GuĂ©ant, 4 fĂ©vrier 2012. Le propos a fait polĂ©mique en raison du flou qui entoure le mot civilisations » au pluriel. Demandons-nous ce que recouvre ce mot que le ministre français a employĂ© en lieu et place du mot sociĂ©tĂ©s ». On peut lĂ©gitimement prĂ©fĂ©rer la sociĂ©tĂ© allemande du temps de Bach Ă  la sociĂ©tĂ© allemande du temps de Hitler mĂȘme si l’une et l’autre relĂšvent de la culture allemande, elle-mĂȘme partie intĂ©grante de la civilisation europĂ©enne. Allons-nous pour autant vers une civilisation planĂ©taire construite autour de valeurs universelles ? Rien n’est moins sĂ»r
 AndrĂ© LaranĂ©, avec la contribution d'Isabelle GrĂ©gor Pas de civilisation » avant le XVIIIe siĂšcle ! Bien que d’apparence commune, le mot civilisation » n’a que trois siĂšcles d’existence. Il est issu du latin civis, c'est-Ă -dire citoyen, et de civitas, qui dĂ©signe la citĂ©, autrement dit l’ensemble des citoyens. Il apparaĂźt d’abord dans le vocabulaire juridique pour dĂ©signer le fait de rendre civile une matiĂšre criminelle ! C'est au siĂšcle des LumiĂšres qu'il commence Ă  se montrer dans un sens moderne. On le repĂšre en 1758 dans L’Ami des Hommes, un essai politique de Victor Riqueti de Mirabeau, le pĂšre du tribun rĂ©volutionnaire C'est la religion le premier ressort de la civilisation », c'est-Ă -dire qui rend les hommes plus aptes Ă  vivre ensemble. On le retrouve en 1770 dans L’Histoire des Deux Indes, un ouvrage majeur du siĂšcle des LumiĂšres, attribuĂ© Ă  l’abbĂ© de Raynal et plus probablement Ă  Diderot La civilisation d'un empire est un ouvrage long et difficile ». Dans cet ouvrage, le mot civilisation » est employĂ© comme synonyme de rendre policĂ© » de polis, citĂ© en grec. Il exprime le processus qui permet aux hommes de s’élever au-dessus de l’état de nature, en corrĂ©lation avec le dĂ©veloppement des villes. À ce propos, il n’est pas anodin d’observer que les adjectifs apparentĂ©s civilisĂ© », policĂ© » et urbain » au sens d’urbanitĂ© viennent de mots latins ou grecs qui dĂ©signent tous la ville ou la citĂ© civitas, polis, urbs. En 1795, Ă  la fin de la RĂ©volution, le mot civilisation a les honneurs du dictionnaire de l'AcadĂ©mie française avec la dĂ©finition suivante Action de civiliser, ou Ă©tat de ce qui est civilisĂ© ». L'Ă©dition de 1872 est plus prĂ©cise État de ce qui est civilisĂ©, c'est-Ă -dire ensemble des opinions et des mƓurs qui rĂ©sulte de l'action rĂ©ciproque des arts industriels, de la religion, des beaux-arts et des sciences ». Elle ne porte pas de jugement de valeur ni n’établit de comparaison entre diffĂ©rentes formes de civilisations. Le barbare n'est pas celui qu'on croit Les jugements de valeur ont longtemps Ă©tĂ© Ă©trangers Ă  la pensĂ©e occidentale. Quand les anciens Grecs inventent le mot barbare, il s’agit simplement d'une onomatopĂ©e par laquelle ils dĂ©signent les gens qui ne parlent pas leur langue. Le sens du mot Ă©volue Ă  la fin de l’AntiquitĂ© quand, choquĂ©s par la violence des invasions germaniques, les Romains commencent Ă  opposer sauvagerie et civilisation humanitas. Le mot barbare prend alors une consonance pĂ©jorative en dĂ©signant l'ensemble des peuples hostiles qui vivent aux confins de l'empire. Mais les Romains et leurs hĂ©ritiers, chrĂ©tiens Ă  l’ouest, majoritairement musulmans Ă  l’est, demeurent Ă©trangers aux jugements de valeur et plus encore aux catĂ©gories raciales. Au Moyen Âge, pour les disciples du Christ comme pour ceux de Mahomet, tous les hommes ont vocation Ă  rejoindre leur foi. À ce propos, retenons l’observation ironique de l'historien britannique Arnold Toynbee, publiĂ©e en 1972 Au lieu de diviser l’humanitĂ© comme nous le faisons, en hommes de race blanche et en hommes de couleur, nos ancĂȘtres les divisaient en chrĂ©tiens et en paĂŻens. Nous ne pouvons manquer d’avouer que leur dichotomie valait mieux que la nĂŽtre tant sur le plan de l’esprit que de la morale» L’Histoire, Elsevier, 1972, traduction 1978. Curieux de tout, les EuropĂ©ens du Moyen Âge, une fois qu’ils eurent fait le tour de leur monde imaginaire bestiaire, gargouilles
, s’échappĂšrent de l’étroite fin de terre » dans laquelle ils sont piĂ©gĂ©s. Ils empruntĂšrent la seule voie qui leur fut ouverte, la voie ocĂ©anique, et c'est ainsi qu' Ils regardaient monter en un ciel ignorĂ©/Du fond de l’OcĂ©an des Ă©toiles nouvelles » JosĂ© Maria de Heredia. Brutales rencontres La rencontre avec les peuples du Nouveau Monde est brutale, d’autant plus meurtriĂšre que s’immisce le flĂ©au des Ă©pidĂ©mies. Elle rĂ©vĂšle aussi aux EuropĂ©ens l’infinie diversitĂ© de la condition humaine Mais quoi, ils ne portent point de hauts-de-chausses ! » Cette rĂ©flexion amusĂ©e conclut le passage des Essais rĂ©digĂ© par Montaigne aprĂšs sa rencontre avec trois Indiens du BrĂ©sil, Ă  Rouen, en 1562. Montaigne ne s’en tient pas lĂ . DĂ©crivant les mƓurs cruelles des cannibales » dico, il ajoute Je trouve, pour revenir Ă  mon propos, qu’il n’y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, Ă  ce qu’on m’en a rapportĂ© sinon que chacun appelle barbarie, ce qui n’est pas de son usage ». Et prĂ©cise Je pense qu’il y a plus de barbarie Ă  manger un homme vivant qu’à le manger mort, Ă  dĂ©chirer par tourments et par gĂ©hennes, un corps encore plein de sentiment, Ă  le faire rĂŽtir par le menu ». La critique vise ses contemporains qui se dĂ©chirent dans les guerres de religion. Montaigne les amĂšne Ă  rĂ©flĂ©chir sur leur conduite par une mise en parallĂšle avec une autre conduite, le cannibalisme, que son Ă©loignement permet d’observer avec dĂ©tachement. Cette dĂ©marche sera reprise un siĂšcle plus tard par Montesquieu dans les Lettres persanes. Ses deux hĂ©ros, Usbek et Rica, par leur questionnement sur la sociĂ©tĂ© française, amĂšnent les lecteurs Ă  remettre en question leurs certitudes. Pour ces penseurs Ă©clairĂ©s, il s’agit non pas de condamner ou rĂ©prouver mais simplement de faire progresser des pratiques figĂ©es dans l’habitude et la routine. En prĂ©venant les Occidentaux contre le pĂ©chĂ© d’arrogance et le sentiment qu’ils n’ont rien Ă  apprendre de quiconque, l’ouverture aux sociĂ©tĂ©s Ă©trangĂšres devient un moteur de l’innovation. Elle s’avĂšre efficace si l’on en juge par la liste des emprunts Ă©trangers dans les sociĂ©tĂ©s de la Renaissance et du siĂšcle des LumiĂšres, depuis le tabac, originaire du BrĂ©sil, jusqu’au recrutement des hauts fonctionnaires par concours, selon la pratique chinoise du mandarinat. PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2021-08-23 053815 90tS.
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