Michel Bussi était dans la valise de pas mal d’entre nous pour les vacances et il faisait aussi partie de la mienne avec ce livre, Un avion sans elle. Quand on y pense, ça doit être terriblement excitant pour un écrivain de savoir que son histoire accompagne des milliers d’inconnus ! Ce roman que je vous présente aujourd’hui est une idée de lecture idéale pour les vacances mais aussi pour tous ceux qui ont perdu l’habitude de lire, car il est d’un style très facile d’accès. Difficile parfois d’expliquer ce qui, dans un livre, nous touche au cœur. Toujours est-il que j’ai beaucoup apprécié ce livre pour les questionnements qu’il suscite sur le destin, l’importance de l’identité. Précision initiale il fait partie des romans faciles à lire, à l’écriture fluide et sans intrigue alambiquée. Il n’exige pas d’effort intellectuel particulier et, à ce titre, sera sans doute boudé par les amateurs de polars complexes où la psychologie des personnages est réellement approfondie. Le point de départ du roman est simple un crash aérien dont ne réchappe qu’une seule survivante, un nourrisson de trois mois. Or, deux bébés de cet âge se trouvaient dans l’avion. La suite, vous la devinez sans peine. A peine les médias et le grand public apprennent-ils l’existence de la miraculée que deux familles se manifestent, revendiquant la filiation de l’enfant. S’agit-il de Lyse-Rose, héritière de la très fortunée famille De Carville ? Ou est-ce Émilie, petite-fille de Nicole et Pierre Vitral, modestes propriétaires d’un camion à frites ? La justice tranche en faveur des Vitral sans grande conviction mais Lylie » grandit avec cette identité hybride et de trop nombreuses questions… Mme de Carville, convaincue que la justice a fait erreur, sollicite les services d’un détective privé, Crédule Grand-Duc, qui se voit confier la mission de découvrir la vérité avant les 18 ans de Lylie. Le livre nous dévoile les pages du journal tenu par le détective, en alternance avec le récit des événements qui surviennent quand Lylie atteint la majorité. Les 530 pages se parcourent sans obstacle et nous entraînent dans une folle course contre la montre. En effet, bien que Lylie soit au centre de l’intrigue, elle est absente du roman à peine ses 18 ans fêtés, elle est partie sans se justifier, ne laissant à son frère que quelques messages évasifs et angoissants. Ce frère, Marc, se met alors en tête de lever à tout prix les doutes qui subsistent sur l’identité de sa sœur. Mais comment y parvenir en l’absence de la principale intéressée ? Le gros point faible du livre est finalement sa simplicité, qui produit des personnages assez caricaturaux l’opposition entre la famille riche » et la famille pauvre » étant, par essence, de nature à alimenter une certaine stéréotypie. Comme pour établir un équilibre moral, Michel Bussi leur attribue des traits et des mésaventures qui paraissent presque méritées l’odieuse petite fille riche devient laide comme un pou en grandissant, les enfants pauvres sont au contraire des modèles de vertu, d’abnégation et de générosité. Au final, les drames qui surviennent trouvent une explication qui relève quasiment de la justice divine. Un avion sans elle reste le livre parfait pour une lecture de vacances plaisante et sans prise de tête.
AccueilRégion Yvetot Bande dessinée : Le Vieux Dieppe ressuscité dans « Un avion sans elle », adapté du roman de Bussi. Le pays de Caux a aussi inspiré les auteurs de bandes dessinées.
Michel Bussi L’histoire 23 décembre 1980, un avion venant d’Istanbul, se crashe dans le Jura. 169 passagers, une seule survivante un bébé de 3 mois. Impossible de l’identifier. Deux familles se la disputent. La justice doit ans plus tard, le bébé a grandi et va fêter son anniversaire. Son identité est au cœur de ses interrogations. Qui est-elle ? Emilie Vitral ou Lyse-Rose de Carville ?Peut-être que Crédule Grand Duc, détective privé, pourra y répondre. Ca fait 18 ans qu’il enquête jusqu’au jour où la vérité éclate enfin…comme sa faudra toute l’intelligence de Marc, le frère d’Emilie, pour démêler tout avis Ce livre est mon troisième essai dans l’univers Bussi, après Le temps est assassin et Maman a premier m’avait enchanté, mais pas trop le second. Je ne savais donc pas trop à quoi m’attendre, les avis d’autres lecteurs étant commencé ce livre vendredi matin et je viens de le finir. Je crois que ça donne une idée de mon avis. Ce livre est une débute avec le crash spectaculaire d’un avion en partance de Turquie, qui va finir sa course dans le jura. 169 passagers, un seul survivant, un petit bébé de 3 mois. Nous sommes en 1980. Les possibilités de pouvoir découvrir son identité sont limités par rapport à notre époque actuelle. Il n’existait pas les tests deux familles vont se disputer le bébé, chacune clamant que ce bébé est leur petite fille. La justice doit s’en mêler et décrète qu’il s’agit d’Emilie ans plus tard, Emilie va se mettre en quête de son identité, après la réception d’un cahier rédigé par Crédule Grand Duc, détective privé qui enquête sur cette histoire depuis 18 ans. Elle donne ce cahier à Marc, qui va se mettre en quête de la les premières pages, je me suis prise de passion pour ce livre et pour cette histoire. Elle est machiavélique et torturée. A chaque chapitre, nous avons l’impression de tout comprendre, de savoir qui est Emilie, mais on se rend vite compte que tel n’est pas le Bussi a tissé une toile complexe autour des personnages et l’histoire, qui est morcelée en chapitres mélangés dans le temps, ne trouve son dénouement que dans les toutes dernières pages. Il va donc falloir être patient pour tout suivons plusieurs histoires en même temps la lecture du cahier de Crédule, ce que fait Emilie pendant que Marc lit, les découvertes de Marc et les vies des alternance de personnages et de période fait durer le plaisir et le suspens. Ce livre est addictif et prenant. Le talent de Michel Bussi n’est plus à démontrer et ce roman en est une preuve avion sans elle est un thriller psychologique à dévorer sans modération qui vous rendra addict à Michel
Leconsommateur Le profil du consommateur La Pologne compte 37,83 millions d'habitants, dont 51,5 % sont des femmes (Banque mondiale, 2019).En ce qui concerne sa structure par âge, 15,2 % de la population a entre 0 et 14 ans, 66,7 % entre 15 et 64 ans et 18,1 % a 65 ans ou plus ; l'âge médian étant de 41,7 ans. Avec 1,46 enfant par femme, la Pologne se situe
Un conte fantastique pour partir à la découverte de la XVIIe siècle, William Davisson, un botaniste écossais, devenu médecin particulier du roi polonais Jean II Casimir, suit le monarque dans un long voyage entre la Lituanie et l’Ukraine. Esprit scientifique et fin observateur, il étudie les rudesses climatiques des confins polonais et les coutumes locales. Un jour, lors d’une halte, les soldats du roi capturent deux enfants. Les deux petits ont un physique inhabituel outre leur aspect chétif, leur peau et leurs cheveux sont légèrement verts…Olga Tokarczuk s’interroge sur l’Europe par la voix de son narrateur, un étranger pris dans la tourmente de l’Histoire. Perçu comme un danger potentiel, l’autre fait peur. Mais que savons-nous de nos voisins, ceux surtout qui vivent en marge du monde qui nous est proche ? La notion du centre et de la périphérie est-elle la même pour tous ? Qu’en est-il aujourd’hui ? Les observations de William Davisson, l’Européen échoué dans une lointaine Pologne déchirée par les guerres, semblent toujours d’ réflexion subtile et non sans humour autour de la perception de l’autre et du rejet de l’inconnu !EXTRAITPendant que Sa Majesté terminait son petit déjeuner et attendait de boire ses tisanes, espérant améliorer ainsi son humeur, je m’étais éclipsé pour aller voir lesdits enfants. J’ordonnai d’abord de leur laver le visage, ensuite seulement je pus les détailler de plus près, prenant toutefois garde de ne pas me faire mordre. À en juger d’après leur taille, ils devaient avoir entre quatre et six ans, mais leur dentition me fit penser qu’ils étaient plus âgés, malgré leur aspect si frêle. La fillette était plus grande et plus robuste que le garçonnet qui, menu et malingre, semblait pourtant bien vif. Mais ce qui me saisit le plus chez eux, c’était leur peau. Elle avait une teinte que je n’avais encore jamais vue – entre le vert céladon et le vert olive. Les touffes de cheveux emmêlés qui leur retombaient sur le visage étaient pourtant claires, mais comme recouvertes d’un dépôt verdâtre, semblable au lichen qui s’empare des pierres et des cailloux. Selon le jeune Opaliński, les Enfants verts – comme nous les avions appelés –, étaient sans doute des victimes de la guerre, nourris dans la forêt par la nature, comme cela se produit parfois, preuve en est l’histoire de Romulus et Remus, les fondateurs de Rome. Le champ d’action de la nature est immense, bien plus grand que celui, somme toute bien modeste, de l’ QU'EN PENSE LA CRITIQUEUne excellente nouvelle aux allures de conte fantastique, qui n'est pas sans rappeler l'univers de l'Estonien Andrus Kivirähk. - Librairie Le Bateau livreUn texte étonnant qui flrite avec le fantastique, et interroge l'altérité… Un texte qui propose une reflexion sur l'Europe, la manière dont elle se dessine et sa capicité à se perpétuer. - Nikola Delescluse, Emission Paludes, Radio CampusÀ PROPOS DES AUTEURSRomancière et essayiste née en 1962 et installée à Wroclaw, Olga Tokarczuk est l’auteure la plus récompensée et admirée de sa génération, lauréate de nombreux prix dont le Prix Niké équivalent du Goncourt – pour Les Pérégrins, appréciée autant par la critique que par le Carlier est spécialiste de littérature polonaise, enseignante de langue et de civilisation polonaise à l’université Jules-Verne à Amiens, conseillère littéraire aux éditions Actes Sud. Depuis sa rencontre, déterminante, avec Hanna Krall, elle a traduit pratiquement tous ses livres. En 2009, elle a reçu le Prix Amphi pour la traduction de Gottland de Mariusz Szczygieł Actes Sud.Unavion sans elle - AudioBook - Lyse-Rose ou Émilie ? Quelle est l'identité du nourrisson de trois mois, unique rescapé d'un crash d'avion, que les médias ont baptisé Libellule ? Deux familles, l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité. Dixhuit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l'affaire, avant d'être
Synopsis Lyse-Rose ou Émilie ? Quelle est l'identité de l'unique rescapée d'un crash d'avion, une fillette de trois mois ? Deux familles, l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée Libellule ». Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l'affaire, avant d'être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête. Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu'à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, la jeune femme va dénouer les fils de sa propre histoire jusqu'à ce que les masques tombent. Hasards et coïncidences ne sont-ils que les ricochets du destin ? Ou bien quelqu'un, depuis le début, manipule-t-il tous les acteurs de ce drame ?- Informations - Date de sortie 7 mars 2013 Editions Pocket - 576 pages euros broché - euros ebook Source Amazon lien affilié - Mon avis - J'ai découvert Michel Bussi il y a deux ans grâce à une masse critique Babelio. J'ai pu découvrir "Maman a tort", "N'oublier jamais" et rencontrer l'auteur, et j'en garde un très bon souvenir ! Depuis, j'essaie de continuer sur ma lancée. "Un avion sans elle" était depuis un bon moment dans ma Pile à lire. Cependant, les avis mitigés, notamment de mes amies, m'ont longuement fait hésiter. A tort ! Le 23 décembre 1980, un avion se crashe dans le Jura, ne laissant qu'un survivant parmi les 16 passagers. Et ce survivant est un bébé de trois mois. Seul problème il y avait deux bébés à bord de cet avion Lyse-Rose de Carville et Emilie Vitral. L'identification du bébé est impossible, et c'est la justice qui tranchera sur son avenir. Dix-huit ans plus tard, l'enquête reste inachevée et le doute persiste. Crédule Grand-Duc, détective, va enfin lever le voile sur l'identité de Lylie, mais n'aura jamais l'occasion d'en parler. Et c'est Marc, le frère de Lylie, qui devra poursuivre cette quête d'identité, non sans risques ... Difficile de résumer l'intrigue sans trop en dire, tant elle est tordue ! Pour ne pas faire durer le suspens, avec moi, ça a fonctionné. Dès le moment où j'ai lu qu'il y avait deux bébés à bord de l'avion et un seul survivant, j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ma lecture, souhaitant à tout prix connaître quel petit bout avait réussi à ne pas mourir. Le personnage de Lylie m'a plu. Personnalité simple et complexe à la fois, tout son destin va basculer le jour de ses dix-huit ans, lorsqu'elle reçoit le carnet de notes de Crédule Grand Duc, qui retrace toute son enquête et lui en apprend plus sur elle, trop peut-être. Ce carnet, elle va le confier à son frère, avant de disparaître. Je me suis immédiatement prise au jeu, comme si j'accompagnais Marc dans ses réflexions et découvertes. Je me suis même surprise à deviner le fin mot de l'histoire avant de l'avoir lu. Cependant, Michel Bussi à réussi à me mettre le doute, comme toujours. Je ressors très satisfaite de cette lecture, qui m'encourage à lire les autres titres de l'auteur. Verdict dans quelques mois ! - L'extrait retenu - "Ils pensaient qu'il ne faut pas tourner le dos à la chance lorsqu'elle sourit enfin. Ils auraient dû se méfier, il faut toujours se méfier des sourires". Avril 2015
Unavion sans elle – Résum Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l’affaire, avant d’être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête. Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu’à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est